Chaque fin d’année, Google dévoile son classement des dernières tendances de recherche en France et dans le monde. Tour d'horizon des sujets qui ont marqué l’année 2024 en France.
Un président qui se veut toujours à la manœuvre. Emmanuel Macron a saisi l'occasion d'un discours aux assises de l'économie de la mer à Nantes pour répondre aux critiques, y compris de son propre camp, sur le manque de réformes à venir dans les prochains mois, comme l'explique Sud Ouest.
"Jusqu’au dernier centimètre, je continuerai de tenir. Il faut un cap clair quand il y a des orages, surtout quand il y a des orages", a lancé le chef de l'État ce mardi après-midi, lors de son déplacement en Loire-Atlantique.
Peu de grandes réformes au programme
De quoi espérer convaincre la majorité présidentielle que l'Élysée est toujours déterminé à avancer. Si la loi immigration arrivera dans l'hémicycle le 11 décembre prochain, l'exécutif n'a guère beaucoup d'autres projets de loi en stock ces prochains mois. Pour l'instant, on compte celui sur la fin de la vie, un texte grand âge, repoussé à plusieurs reprises depuis 2017 et qui doit être voté "avant l''été", et enfin une réforme du secteur du logement. Loin donc des "100 jours d'action" promis en avril dernier.
De son côté, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a bien tenté de remettre sur la table les dossiers d'assurance chômage, en appelant à réduire l'indemnisation des seniors. Stanislas Guérini, le ministre de la Fonction publique, planche lui sur une future réforme à destination des agents de l'État tandis qu'un Congrès pourrait se tenir sur la constitutionnalisation de l'IVG. Suffisant pour convaincre que le second quinquennat d'Emmanuel Macron n'est pas à l'arrêt ?
Preuve que l'exécutif cherche bien des idées pour avancer : Elisabeth Borne recevait secrètement ce mardi soir à Matignon un groupe de députés pour évoquer les grands chantiers de 2024 et devait multiplier les échanges de ce type dans les prochaines semaines. "Je suis à la barre depuis plus de six ans et demi. Le cap a toujours été le même: regarder l’avenir sans défaitisme, adopter un optimisme lucide et avoir des idées claires, sur les qualités et défauts de la France", a répondu indirectement le Emmanuel Macron à Nantes. Ces propos seront-ils suffisants pour rassurer ceux qui craignent au sein de la majorité que les prochains mois soient les derniers de ce quinquennat pour faire des réformes d'ampleur ? "Après les élections européennes en juin, on va rentrer d'une certaine façon dans le bal des ambitieux pour la présidentielle. Ce qu'on n'a pas fait avant, on ne le fera pas après", s'alarmait la semaine dernière un ténor de la majorité auprès de BFMTV. Le chef de l'État qui affiche une certaine sérénité, est cependant apparu plus fébrile devant des chefs d'entreprise du secteur de l'export qu'il avait réuni à l'Élysée la semaine dernière, en les appelant à "se réveiller" contre le chômage."À la barre"
"On va vers le grand large"