De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
En déplacement mardi à Audincourt dans le Doubs pour présenter un discours de soutien à Frédéric Barbier, candidat PS à la législative partielle, le Premier ministre ainsi que le millier de militants venus assister au meeting ont été plongés dans le noir. Un sabotage revendiqué par les syndicalistes de la CGT-Mines-énergie dans un communiqué.
Une heure dans le noir En ouverture du meeting, le chef du gouvernement a commencé par commenter l'actualité. S'il a eu le temps de s'exprimer sur les récents chiffres du chômage, il a immédiatement été interrompu par le court-circuit, privant la salle de son et lumière. Les représentants et militants ont donc fait preuve de patience jusqu'à ce que, une heure plus tard, le courant soit rétabli. Manuel Valls est alors entré en scène sous les applaudissements.
La loi énergétique en question Par un communiqué revendiquant l'action, la CGT a indiqué que "La Fédération Nationale Mines Energie CGT et ses syndicats présents au rassemblement à Audincourt, soutiennent la coupure d'électricité réalisée par les électriciens et gaziers lors du meeting. Cette action vise à rappeler que cette loi de transition énergétique est une bonne idée, mais avec de très mauvaises solutions !". Enfin, le communiqué dit de cette loi qu'elle "achèverait le processus de casse du service public de l'électricité".
A lire aussi -Apartheid : Manuel Valls répond à Nicolas Sarkozy
Ce mercredi matin, dans Télématin sur France 2, Jean-Claude Mailly, le secrétaire général de Force Ouvrière, a considéré que cette action n'était pas la bonne méthode. Parallèlement, invité sur Europe 1, Gérald Darmanin, le secrétaire général adjoint aux élections UMP, a condamné ces actes. "C'est scandaleux, nous le condamnons à l'UMP. En démocratie, il y a d'autres moyens que de chahuter, de couper la lumière des meetings", a-t-il révélé.