Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
le député PS Thierry Mandon qui avait remis le dossier du « travailler plus pour gagner plus » sur la table le mois dernier. Sur son blog, l’élu de l’Essonne appelait en effet le gouvernement, qui avait supprimé la mesure chère à Nicolas Sarkozy dès son arrivée au pouvoir, à reconsidérer les choses, estimant que la refiscalisation des heures supplémentaires pénalisait les salariés aux revenus modestes. Mardi matin, Europe 1 indiquait que le gouvernement n’y serait pas opposé. Une information rapidement démentie. « Il n'en est pas question »Bruno Le Roux, président du groupe PS à l’Assemblée nationale, a indiqué sur RFI que la question n’était pas à l’ordre du jour. « Il n'est pas question aujourd'hui, au moment où nous sommes engagés dans l’inversion de la courbe du chômage, de revenir sur la défiscalisation des heures supplémentaires ». Des propos également confirmés par l’Elysée. « C’est un malentendu » a assuré le palais au quotidien Le Monde. L’exécutif « n'envisage aucun retour en arrière sur la question. Il n'y a aucun sujet. La position de l'Elysée ne bouge pas ».Un bilan oui, mais pas de changementLe gouvernement avait mis en avant le fait que les entreprises préféraient payer des heures supplémentaires à leurs salariés plutôt que d’embaucher, pour justifier l’abandon de cette mesure. Ce qu’a rappelé Bruno Le Roux. « Il peut y avoir des analyses sur ce que nous avons fait, les conséquences sur les plus petits salaires, la perte de pouvoir d'achat » a-t-il indiqué, ajoutant qu’ « il faut avoir en tête ce que cela générait au sein des entreprises: quand une entreprise allait bien, elle n'embauchait pas, elle faisait faire des heures supplémentaires ».
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