De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Partir du ministère des Affaires étrangères pour devenir président du Conseil constitutionnel, telle est la voie de Laurent Fabius, dictée par le remaniement ministériel de ce début d’année. Alors que l’ancien patron du Quai d’Orsay prendra le poste de Jean-Louis Debré, son ancien ministère reviendra, lui, à l’ancien Premier ministre, Jean-Marc Ayrault. Un retour par la grande porte, après avoir été "simple" député de Loire-Atlantique depuis mars 2014, lorsqu’il a dû quitter Matignon.
Pour l'occasion, Laurent Fabius, très attentionné, a eu dans l’idée d’offrir à son successeur un cadeau de bienvenue, à savoir : des bas de contentions. "Je voulais lui faire un petit cadeau et puis je me suis dit que ce ne serait peut-être pas apprécié étant donné le sérieux de la fonction", a-t-il raconté au micro de Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1. "Moi, j'en avais. Quand on est ministre des Affaires étrangères, on travaille beaucoup dans les avions et on doit pouvoir résister à tous les chocs", a-t-il ajouté.
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Un cadeau pour Ségolène Royal
Laurent Fabius a, en revanche, bel et bien fait un cadeau, cette fois-ci à contrecœur : sa place de président de la COP21 à Ségolène Royal. "Je ne veux pas de polémique inutile. J'ai présidé la COP21 et j'ai été pressenti par le président de la République - et c'est un grand honneur - pour être le président du Conseil constitutionnel. Je pensais que c'était compatible et une polémique s'est déclenchée. Je ne veux absolument pas de polémique, ni pour la COP ni pour le Conseil constitutionnel. Donc j'ai renoncé.", a-t-il expliqué, mardi matin, sur Europe 1.
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