De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le 6 mai prochain, François Hollande fêtera ses trois ans à l’Elysée. A cette occasion, le président a accepté d’être l’invité exceptionnel du "Supplément" de Canal+ dimanche soir. Un exercice qui a duré près de deux heures et au cours duquel il a pu aborder plusieurs sujets, parfois sensibles.
Candidat en 2017 ?
"Je ne sais pas ce qui va se produire en 2017, mais ce que je fais est l’accomplissement d’une vie, être au service des autres", a expliqué François Hollande, très vague quant à ses intentions pour la prochaine élection présidentielle. Egalement interrogé sur un éventuel remaniement en juin prochain, dont le bruit court depuis plusieurs mois, le chef de l’Etat a assuré : "Ce qui m’importe, c’est davantage qu’il y ait moins de chômage en juin que de remanier en juin".
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La rumeur de son couple avec Julie Gayet
Au sujet de sa vie privée, et notamment de sa prétendue relation avec Julie Gayet, François Hollande a affirmé : ces informations "n'existent pas pour moi. Ces informations me touchent mais ne doivent pas me concerner (…) C'est une intrusion dans la vie privée. Elle peut toucher tout le monde. Je ne fais pas de procès mais je fais, en tout cas, le silence". Et si le chef de l’Etat a, une fois encore, préservé un certain mystère autour de sa vie privée, il s’est en revanche montré plus bavard au sujet de son comportement en général. "Je suis amical avec mes, proches avec les Français, mais je ne veux pas être familier (…) Dans la vie courante, je peux être plus libre, mais je ne veux pas le donner en spectacle", a-t-il en effet souligné.
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Le FN : "Ce n’est pas un parti républicain"
Au cours de son interview, le président Hollande s’est montré très dur envers le Front National qui, selon lui, n’est "pas un parti républicain". "Ce n'est pas un parti républicain, c'est un parti dans la République. C'est pas la même chose", a-t-il asséné avant d’interroger : "Vous entendez les députés Front national faire des propositions?". Alors qu’il s’exprimait publiquement pour la toute première fois depuis la défaite de la majorité aux élections départementales, le chef de l’Etat a poursuivi en dézinguant le parti d’extrême droite et sa leader. "Quand Mme Le Pen parle comme un tract du Parti communiste des années 1970 – parce que c’est ça, en réalité –, en pensant qu’on peut fermer les frontières, qu’on peut nationaliser les industries, qu’on peut sortir un certain nombre de capitaux de notre pays sans qu’il y ait de risque. Quand elle parle comme le Parti communiste, ça parle dans cette région-là parce que ça a été, encore aujourd’hui, une région influencée par le Parti communiste", a-t-il raillé (voir la vidéo ci-dessous).
Extension de la prime d’activité aux moins de 25 ans
Sur le volet social, François Hollande s’est d’abord engagé à ce que la prime d’activité – réservée aux personnes qui occupent des emplois peu rémunérés ou à temps partiel – soit étendue aux moins de 25 ans. "C’est une prime pour valoriser le travail et sortir beaucoup de nos compatriotes de la précarité", a-t-il fait valoir. Le président a ensuite annoncé un coup de pouces en faveur des apprentis : les entreprises qui les embaucheront ne paieront pas de charges.
Toujours sur le volet social, François Hollande a par ailleurs expliqué qu’il souhaitait "faire en sorte que les CDD deviennent plus rapidement des CDI et que ceux-ci ne soient pas vus comme un risque, que le coût de la rupture soit connu".