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Dans un entretien accordé au Figaro, publié mardi, Jean-Louis Borloo s'est exprimé sur son engagement dans le projet qui lui tient à cœur depuis qu’il a quitté la vie politique en 2014 pour raisons de santé. Avec sa fondation, Energies pour l’Afrique, l’ancien maire de Valenciennes se consacre à l’électrification du continent africain.
Grâce au développement d’un grand partenariat avec les 54 Etats africains et de nombreux acteurs publics et privés, son projet est sur le point de devenir réalité. "L'Afrique dispose d'un potentiel hors du commun - géothermie, solaire, hydraulique - pour s'électrifier, il suffit d'y mettre les moyens pour l'exploiter", a-t-il expliqué au quotidien français.
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De la politique à la philanthropie
La page politique semble bel et bien tournée. Interrogé sur l’actualité, le fondateur et ancien président de l’UDI (Union des démocrates et indépendants) garde ses distances vis-à-vis de l'élection présidentielle. Il ne mentionne pas François Fillon, pourtant soutenu par son ancien parti politique, mais s'inquiète du futur de la France. "La France n'est grande que quand elle a des grands projets à relever devant elle. Malheureusement, nos élites actuelles n'ont pas l'autorité nécessaire ni un esprit suffisamment solidaire pour être à la hauteur…"a-t-il précisé.
Son futur, Jean-Louis Borloo le voit encore en Afrique. "J'ai passé ma vie à défendre des causes. […] Je souhaiterais maintenant me mettre au service d'une nouvelle action collective". Alors que son projet d’électrification est en bonne voie, l’ancien ministre aimerait à présent mettre en place de nouveaux programmes de coopération entre les deux continents avec notamment "un Erasmus Europe-Afrique pour les étudiants".
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