De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"#Jesuisfatiguée, moi qui ai si peu souvent utilisé cet adjectif..." déclarait, le 1er mai 2019, Isabelle Balkany sur Facebook, avant de tenter de mettre fin à des jours. Elle est revenue sur cette tentative de suicide dans l’émission les "Grandes Gueules" de RMC, jeudi 30 janvier. La maire par intérim de Levallois-Perret a également révélé que son mari ne se présenterait pas le jour de son procès, trop affaibli.
Le 1er mai 2019, alors que les époux sont accusés depuis plusieurs semaines de fraude fiscale, de blanchiment ou encore de corruption, Isabelle Balkany publie un message sur son profil Facebook. Dans ce long post, elle dénonce la haine violente dirigée contre son mari et elle-même, et s’avoue fatiguée : "Je suis fatiguée de ce monde d'une violence insoutenable, insupportable". Quelques heures plus tard, Patrick Balkany la retrouve inconsciente dans leur résidence de Giverny.
Dans l’émission de RMC, elle s'est exprimée sur les raisons qui l’ont poussée à vouloir mettre fin à ses jours : "C'est un déferlement de haine en ce moment dans ce pays. C'est ce qui m'a fait péter un câble, faire un burn-out", explique-t-elle. Elle précise ensuite les circonstances de l’incident : "Une amnésie complète… Je voulais dormir et j'ai pris des médicaments et au lieu de m'endormir, j'ai eu un effet paradoxal. Ça m'a énervée. Du coup, j'en ai pris plus et je suis tombée dans le coma".
"Je suis repartie au combat pour mon homme"
Isabelle Balkany a depuis réussi à se relever, elle raconte que l’amour pour son mari lui donne la force de continuer : "Je suis repartie au combat pour mon homme. Ça fait 43 ans que je l'aime. Je l'admire pour ce qu'il a fait. Je trouve que ce qu'il subit est injuste”, confie-t-elle aux Grandes Gueules.
La femme du maire de Levallois-Perret a également pu revenir sur le procès de son époux, ainsi que sur ses conditions de détention. Ainsi, elle nous apprend que Patrick Balkany ne devrait pas se présenter à son procès en appel qui aura lieu le 3 février 2020 : "Il en est incapable sur le plan physique. Le médecin de la prison de la Santé le lui a confirmé".
Elle dénonce, par ailleurs, un acharnement judiciaire et évoque un complot qui aurait conduit son époux à cette situation : "Sur le plan carcéral, il est traité comme les autres, sur le plan judiciaire vous me permettrez de penser qu'il n'est pas traité comme les autres. Je considère qu'on a voulu le tuer politiquement mais que là, on est en train de le tuer physiquement".