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Nouveau chapitre pour Emmanuel Macron. Du jeudi 22 juin au vendredi 23 juin 2023, à l'occasion du sommet pour un nouveau pacte financier, le Président reçoit les chefs d'Etat de nombreux pays, les grandes organisations internationales, les ONG, des experts du climat et de la finance, mais aussi des militants. L'objectif de cette réunion est de poser les fondations d'un nouveau système financier mondial.
Pour la première journée de rencontre , les dirigeants se sont réunis autour de tables rondes pour aborder différents sujets, selon franceinfo. La question de la restructuration des dettes des pays pauvres a été abordée. En effet, ces derniers sont considérés comme étant les plus susceptibles de subir les conséquences du réchauffement climatique. La réforme du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale a aussi été évoquée.
Une rencontre au sommet
Parmi les invités de ce sommet, on retrouve Mohammed Ben Salmane, prince héritier d'Arabie Saoudite,Lula, président du Brésil, ou encore Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne. Ces derniers se sont rencontrés dans la matinée du 22 juin à Paris oùEmmanuel Macron a ouvert le sommet pour un nouveau pacte financier mondial. "Aucun pays ne doit avoir à choisir", a-t-il alors déclaré.
"Nous devons assumer un choc de financement public", a-t-il poursuivi. Il a alors souligné la nécessité de financements privés. La première journée du sommet s'est alors conclu sur l'annonce positive de Kristalina Gerogieva, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI). En effet, cette dernière a confirmé que l'objectif de mobilisation de 100 milliards de dollars au profit des populations les plus vulnérables a été atteint. Mais le vendredi 23 juin, alors que la deuxième journée du sommet débute, le chef de l'Etat français a accordé une entrevue à plusieurs médias.
Les taxations, au coeur du débat
Emmanuel Macron était donc l'invité de RFI, France 24 et franceinfo ce vendrei 23 juin 2023. Interrogé au Palais Brongniart par Mounia Daoudi, Stéphane Ballong et Marc Fauvelle, le président est revenu sur l 'engagement de la France dans ce nouveau pacte financier. Parmi les sujets principaux de cet entretien, on retrouve la question des taxations. Ce dernier a alors appelé à une "mobilisation" pour des taxations internationales, d'après la retranscription de France 24. Ces dernières incluent les transactions financières, les billets d'avion et le transport maritime.
"Aidez-nous à aller chercher tous les pays qui aujourd'hui n'ont pas de TTF (taxes sur les transactions financières, ndlr) et qui aujourd'hui n'ont pas de taxation sur les billets d'avion. Aidez-nous à mobiliser à l'Organisation maritime internationale en juillet pour qu'il y ait une taxation internationale", a alors affirmé le chef de l'Etat lorsque les journalistes l'ont interrogé sur la nécessité d'un ISF mondial. Il souhaiterait ainsi que les transports maritimes soient taxés, "mais pas que les acteurs français".
Emmanuel Macron a également été confronté à ses contradictions au sujet de l'ISF. En effet, ce dernier a précédemment opté pour sa suppression presque totale en France. Mais le chef de l'Etat ne se démonte pas et explique avoir "supprimé une partie de l'ISF en France parce qu'on était quasiment les seuls à le faire". Par ailleurs, il a également été interrogé sur la question de la transition énergétique.
La transition écologique : nouveau défi mondial
Jeudi 22 juin 2023, à l'occasion de la première journée du sommet pour un nouveau pacte financier mondial, les dirigeants ont annoncé un financement de 2,5 milliards d'euros pour le Sénégal. L'objectif est de permettre d'augmenter la part d'énergie renouvelable dans ce pays. D'ici 2030, ces énergies devraient représenter 40% de son mix électrique. Le projet étant aussi soutenu par la France, les journalistes ont donc interrogé Emmanuel Macron sur cette décision.
"La priorité est de sortir les grands pays émergents du charbon", a-t-il alors précisé. Il a expliqué également que cette décision résultait de la nécessité de ces pays de "développer ses projets gaziers et d'accroître le renouvelable".
Enfin, Emmanuel Macron a évoqué l'absence de la Russie à ce sommet. "Aujourd’hui, la reprise du dialogue [avec la Russie] n’est possible que s’il y a un respect du droit international", a-t-il alors tranché.