De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Benoît Hamon a créé un effet de surprise dimanche, lors du premier tour de la primaire de la gauche. Le fondeur est en effet arrivé en tête avec plus de 36% des voix en sa faveur, devançant ainsi largement Manuel Valls (31,1%) et excluant Arnaud Montebourg (17,5%) du second tour. Un score qui a surpris de nombreux Français, mais aussi sans doute François Hollande.
A lire aussi –Primaire de la gauche : Benoît Hamon crée la surprise en arrivant en tête
"Mais aujourd’hui, Hamon, il abandonne le PS, il est quoi ? Pas grand-chose"
En effet, le président de la République semblait placer que très peu d’espoir en l’ancien ministre de l’Education nationale. En témoigne les propos qu’il a tenus à son sujet et que des journalistes ont rappelés dimanche soir, ainsi que le rapporte Le Huffington Post. "Mais aujourd’hui, Hamon, il abandonne le PS, il est quoi ? Pas grand-chose", avait ainsi lâché François Hollande en mars 2015, rapportent Gérard Davet et Fabrice Lhomme dans leur ouvrage intitulé Un président ne devrait pas dire ça.
Quelques mois plus tôt, en profond désaccord avec la politique menée par l’exécutif, Benoît Hamon avait décidé de quitter le gouvernement. Une décision qui avait profondément déçu le chef de l’Etat. "Le plus grave, c’est la présence de Hamon", avait-il également commenté en mai 2016 après que ce dernier avait rejoint la fronde des 56 députés socialistes qui avaient déposé une motion de censure contre le gouvernement de Manuel Valls. Le discours du chef de l'Etat changerat-t-il si Benoît Hamon devient demain le candidat de la gauche pour la prochaine course à l'Elysée ?
Vidéo sur le même thème : Mathieu Hanotin, directeur de campagne de Hamon : "On n'attendait pas ça"