Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
A l'occasion de la journée nationale de mobilisation contre le harcèlement scolaire ce jeudi 9 novembre, la Première ministre s'est déplacée dans un collège parisien avec Brigitte Macron, la Première dame étant engagée de longue date sur ce sujet, et Gabriel Attal, le ministre de l'Éducation nationale. Elisabeth Borne a alors été interpellée par un élève, qui a tenu à partager son expérience traumatique. "En primaire, je me suis fait harceler et j'ai demandé à la prof si je pouvais parler avec ma mère et la prof m'a dit non. "Il ajoute : "c'est vraiment choquant pour moi (...) Je n'ai pas envie de créer de problèmes (...) Je voulais juste en parler et savoir si c'était normal ou pas."
Au moment où la cheffe du gouvernement a récupéré le micro, un ange est passé, comme si la politique cherchait ses mots. Elle a finalement répondu dans un sourire : "ça montre que c'est important de former tout le monde." Cette réponse a provoqué de nombreux rires dans la salle, parmi lesquels celui de la Première ministre.
Une réponse "lunaire"
Elisabeth Borne a dû toutefois perdre son sourire au vu de la polémique suscitée par sa réponse, jugée hors-sol et "lunaire". "Le petit se confie sur son harcèlement et notre Première ministre ne trouve rien de mieux à faire que de rigoler, c'est lunaire, comment tu peux avoir aussi peu de cœur", a par exemple commenté un internaute. La vidéo de l'échange avait déjà été vue près de cinq millions de fois sur X, citée plus de 1.500 fois et commentée à plus de 630 reprises jeudi soir.
Contacté par BFMTV, l'entourage de la Première ministre a pointé un "mauvais procès d'intention". "Elle l'a écouté jusqu’au bout", dit-on. "C'était un témoignage si fort qu'il y a eu une gêne. Tout le monde était interloqué. Il n'y a eu aucune volonté de balayer ce témoignage (...) Au contraire, la Première ministre en a ensuite reparlé en privé, encore choquée de ce qu'avait raconté cet enfant concernant la réaction de sa professeure." La ministre semble désormais être appelée à suivre ses propres conseils : Les adultes doivent "écouter, agir, ne pas minimiser" le harcèlement, a-t-elle encouragé ce jeudi. "Osez parler", intime-t-elle aussi aux jeunes.