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C'est la règle, et ils le savaient tous avant d'accepter un portefeuille ministériel. En effet, les ministres qui sont en même temps candidats aux élections législatives devront démissionner s'ils venaient à être battus les 11 et 18 juin prochains.
Ils sont six à être concernés : l e ministre de l'Economie (Les Républicains) Bruno Le Maire, le ministre chargé des Affaires européennes, Marielle de Sarnez (MoDem), le ministre de la Cohésion des territoires, Richard Ferrand (En Marche !), le ministre de l'Outre-mer, Annick Girardin (PRG), le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner (En Marche !), et le secrétaire d'Etat chargé du Numérique, Mounir Mahjoubi (En Marche !).
Tous ces ministres, s'ils sont élus, verront leur suppléant siéger à leur place à l'Assemblée. Mais en cas de défaite, c'est l'assurance ne pas siéger à l'Assemblée et de perdre son maroquin ministériel. Une mésaventure qui est arrivée à Alain Juppé, nommé en 2007 ministre de l'Ecologie, mais qui avait dû démissionner à la suite de sa défaite face à la socialiste Michèle Delaunay.
Le Maire et Girardin un peu plus sur la sellette
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Les ministres particulièrement sur la sellette sont Bruno Le Maire et Annick Girardin. Le premier, exclu des Républicains, se présentera donc avec l'étiquette "majorité présidentielle". Mais dans sa circonscription de l'Eure, c'est Marine Le Pen qui est arrivée en tête au premier tour de la présidentielle avec 29,2% des voix, devant François Fillon (20,1%) et Emmanuel Macron (19,9%).
Même difficulté pour la seconde, élue à Saint-Pierre et Miquelon. La radicale de gauche et ex-ministre à la Fonction publique sous Hollande a vu dans sa circonscription Mélenchon arriver largement en tête au premier tour de la présidentielle avec 35% des voix, derrière Marine Le Pen (18,2%) et Emmanuel Macron (18%).
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