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Nicolas Sarkozy est un grand sportif. Paris Match a récemment profité de l’une de ses sorties à vélo pour lui poser quelques questions. Un exercice auquel l’ancien président qui rêve de reconquérir l’Elysée s’est prêté sans détour. Interrogé sur celui qui l’a battu en 2012, le patron des Républicains n’y est pas allé par quatre chemins. "François Hollande est en dépression. Je l’ai vu dans l’avion qui nous emmenait en Israël pour l’enterrement de Shimon Peres", a-t-il assuré. Et le candidat de la droite et du centre d’ajouter : "Son comportement (était) étrange. Il ne faisait que parler…".
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"Dès l’instant où je ne serai plus là, les médias vont le déchiqueter !"
Mais Nicolas Sarkozy "ne s’attarde pas" sur ce sujet, écrit Paris Match qui retranscrit ensuite ce qu’il a confié à propos de de la prochaine course à l’Elysée. Prévenant qu’il ne changerait pas sa stratégie droitière, l’ex-chef de l’Etat a expliqué pourquoi il était convaincu de ses chances. "J’ai de l’expérience et de la mémoire. En octobre 2011, les sondages donnaient Hollande à 65% et moi à 35%. Certaines enquêtes prédisaient même mon élimination dès le premier tour. Et puis, à la fin, ça s’est joué à tellement peu…". Quant à l’étape intermédiaire, la primaire de la droite et du centre, Nicolas Sarkozy a nuancé les sondages qui donnent son rival Alain Juppé gagnant en insistant sur son score auprès des électeurs de son camp. "Moi, ce que je vois, c’est qu’auprès des Républicains je fais 50% et Alain, 25%. Franchement, dans une primaire de droit, mieux vaut être en tête à droite, non ?". Et Nicolas Sarkozy de prévenir à propos du positionnement du maire de Bordeaux : "Si ce n’est pas moi, Marine Le Pen peut gagner l’an prochain. Alain, qui a déjà une image centriste, a tort de s’enfermer avec Bayrou ! Pour l’instant, je le protège. Mais dès l’instant où je ne serai plus là, les médias vont le déchiqueter !".
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