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Nouveaux remous dans le paysage politique français en pleine période estivale. Lucie Castets, la candidate du Nouveau Front Populaire, est accusée par l’opposition de profiter de l’argent public pour continuer à mener sa nouvelle activité politique pendant ses congés payés par la mairie de Paris. Selon le Canard Enchaîné, elle aurait dû se mettre “en disponibilité”, soit en congé non rémunéré, comme l’oblige le droit de réserve découlant de son statut de fonctionnaire.
“Je me suis assurée que tout était en ordre"
Inconnue du grand public avant la semaine dernière, la fonctionnaire à la tête de la Direction des finances de la Mairie de Paris profite de la période estivale pour multiplier les déplacements et les rencontres politiques. Ce jeudi 1er août, Lucie Castets démentait les accusations de l’opposition justifiant cette situation “d’extrêmement claire". "J'ai le droit d'avoir des opinions et des activités politiques. S'il le faut, le moment venu, je me mettrai en disponibilité", a-t-elle précisé sur RTL.
La disponibilité dans la fonction est une période durant laquelle un fonctionnaire titulaire cesse de manière temporaire son activité et ne perçoit pas de rémunération. Cette demande s’effectue auprès de l’administration du fonctionnaire ne peut pas la refuser dans la majorité des cas.
Une situation ambivalente
Mercredi, le Canard enchaîné révélait dans son édition du jour que Lucie Castets avait posé des congés payés "jusqu'au 30 août" plutôt que d’avoir effectué cette demande. Les élus parisiens de l'opposition ont directement réagi dans une lettre adressée au procureur de la République de Paris. Dans cette dernière, ils évoquent "une violation de son devoir de réserve par ses prises de position politiques” qui expose Lucie Castets à “une sanction disciplinaire”. Un "détournement de fonds publics" a également été mentionné puisque cette dernière est toujours rémunérée par la ville de Paris et profite de "l'usage du service de presse" de la mairie.
Des frais de déplacement pris en charge par le NFP
"Je vois bien que l’opposition de droite parisienne essaie de chercher des points d’appui contre le Nouveau Front populaire qui est arrivé en tête aux élections législatives” a expliqué sur RTL la candidate pour Matignon avant de préciser que tous ses frais de déplacement étaient pris en charge par le Nouveau Front populaire.
Lamia El Aaraje, porte-parole de la maire socialiste Anne Hidalgo, a affirmé que le sujet avait été « bien identifié » par les services et que la commission de déontologie de la Ville avait été saisie. Une saisine que le président de la commission Yves Charpenel indique ne pas avoir reçu, comme indiqué à l’AFP.