Une conductrice a saisi le Conseil d'État après avoir reçu une contravention pour stationnement. Et la juridiction lui a donné raison. Explications.
Est-il vraiment le "président des riches" ? Il plait en tout cas au plus fortuné d'entre eux. Au micro d'Europe 1, Bernard Arnault – depuis peu devenu l'homme le plus nanti sur terre, rapporte Challenges – a dit tout le bien qu'il pensait du chef de l'Etat, Emmanuel Macron. Selon lui, "la France reste un pays qui fait rêver", et cela résulte en partie de l'action politique menée par l'exécutif. Preuve en est, l'hexagone demeure "toujours le pays qui attire le plus de touristes au monde".
"Depuis l'arrivée du président Macron à la présidence de la République, l'image de la France s'est quand même sensiblement améliorée sur notre activité, s'est beaucoup améliorée notamment pour les investissements étranger. Et ça compte beaucoup", a-t-il tenu à dire, ce que la radio interprète comme des "félicitations" à l'intention de l'équipe gouvernementale.
Et Bernard Arnault n'entend pas donner raison à celles et ceux qui déplorent les conséquences du mouvement des "gilets jaunes" sur la perception de l'Hexagone à l'international. "On a tendance à grossir un peu l'impact de tout ça. En France, à la télévision, on fait beaucoup d'émissions sur la politique et sur tous ces événements. Il y en a quand même beaucoup moins à l'étranger et notamment aux Etats-Unis, ou encore moins en Chine", résume-t-il.
Pourtant, il estime qu'Emmanuel Macron n'est pas le seul ambassadeur responsable de la bonne image de la France. C'est un rôle qui, à certains égards, lui revient également. Le luxe contribue selon lui au rayonnement français. "Une marque comme Dior, c'est un des noms français les plus connus au monde. Il est connu à l'égal du nom de Napoléon ou du général de Gaulle".
Emmanuel Macron est-il le président des riches ? Ce qu'il a fait pour eux
Une récente enquête menée par l'Insee confirme ce que nombre de Françaises et de Français reprochent au chef de l'Etat. Les réformes entreprises par le président de la République en 2018 ont essentiellement profité au 10% des plus aisés, rapporte Midi Libre.
Parmi les mesures les plus favorables on trouve notamment la suppression de l'impôt de solidarité sur la fortune, remplacé par l'IFI, ainsi que l'entrée en vigueur d'un prélèvement forfaitaire unique de 30% sur les revenus du capital. Aussi appelée "flat tax". Autant de dispositifs qui ont contribué à faire grimper le niveau de vie des privilégiés de 1,4%, poursuit le quotidien local.