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Selon une information révélée par Le Point et iTélé, Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog communiquaient fréquemment via des lignes téléphoniques secrètes bien avant la fameuse ligne "Paul Bismuth". Alors que la Cour d'appel de Paris examinait ce mercredi la requête en nullité déposée par Nicolas Sarkozy, ces révélations fragilisent la thèse d'une violation du secret de l'instruction. La justice statuera le 7 mai prochain.
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Des centaines d'appels
Lors d'une perquisition au domicile de Thierry Herzog, les forces de l'ordre ont trouvé une boite vide contenant un téléphone avec un numéro d'identification. Une fois l'expertise effectuée, ils ont découvert que l'avocat et Nicolas Sarkozy avaient échangé "plusieurs centaines d'appels sur ces téléphones dédiés", comme l'explique iTélé. D'après le média, les deux hommes communiquaient ainsi depuis le 28 septembre 2013. Ces révélations vont à contre sens des accusations qui pèsent sur l'ex-chef d’État. Et pour cause, les magistrates chargées de l'affaire estimaient que la ligne "Paul Bismuth" avait été utilisée après le 10 janvier 2014, moment où Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog apprenaient qu'ils étaient sur écoutes judiciaires. Il n'en est a priori rien, le président de l'UMP empruntait vraisemblablement déjà ce stratagème.
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Recours en nullité
Les requêtes contre la procédure visant Nicolas Sarkozy ont été étudiées ce mercredi par la Cour d'appel de Paris. La défense de l'ex-président vise la procédure des écoutes qui, selon ses avocats, est invalide. Le seul espoir de l'ancien chef d'Etat repose donc sur cette nullité. La Cour d'appel de Paris dira le 7 mai prochain si elle annule ou non les écoutes des conversations entre Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog
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