De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Souvenir, souvenir. Nadine Morano et Jean- Christophe Cambadélis étaient tous les deux invités sur le plateau de BFM politique dimanche. Un rendez-vous diffusé en direct et au cours duquel les deux politiques n’ont pas hésité à s’envoyer quelques piques.
Et c’est l’eurodéputée Les Républicains (LR) qui a lancé les hostilités en jugeant que l’attitude adoptée le weekend dernier par le premier secrétaire du PS lors de l’Université d’été de son parti était "indécente". "Vous avez dit que vous aviez le moral. Je trouve ça indécent parce que lorsque l’on est dans un pays avec six millions de chômeurs, avec un million de chômeurs supplémentaire depuis que François Hollande a été élu, je crois que votre devoir c’est de dire comment on peut faire pour trouver d’autres solutions", a estimé l’ancienne ministre.
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Les danses endiablées de Nadine MoranoUne sortie qui n’a pas plu à Jean-Christophe Cambadélis, lequel a aussitôt répliqué en soulignant l’attitude qu’avait adoptée Nadine Morano lors des Universités d’été de son camp : "Madame, il vous est arrivé de danser le rock’n'roll alors qu’il y avait des millions de chômeurs…". Piquée, l’eurodéputée LR lui a ensuite lâché : "Ca n’a rien à voir. Danser avec les jeunes, ça ne coûte rien aux contribuables. Barack Obama le fait aussi, j’espère que vous aussi. Ce n’est pas indécent de danser mais c’est indécent de dire qu’on a le moral quand il y a six millions de chômeurs". Et celle-ci d’ajouter, comme pour enfoncer le clou : "Vous m’avez reproché d’avoir dansé. Moi je n’ai pas été condamnée par la justice, ce qui est beaucoup plus grave. C’est ce que vous incarnez en étant premier secrétaire du Parti socialiste, c’est-à-dire les mensonges de François Hollande : ‘je n’encouragerai pas de personnes jugées et condamnées’" (voir la vidéo ci-dessus).
"Ce n'était pas deux petites condamnations hein"Jean-Christophe Cambadélis a en effet été condamné à deux reprises. En 2000, il a écopé de cinq mois de prison et 100 000 francs d’amende pour un emploi de complaisance de 1993 à 1995 dans une société gestionnaire de foyers de travailleurs immigrés. Six ans plus tard, il a à nouveau condamné à six mois de prison avec sursis et 20 000 euros d’amende dans l’affaire pour un emploi de complaisance de 1993 à 1995 dans une société gestionnaire de foyers de travailleurs immigrés, rappelle le Lab d’Europe 1. "Ce n'était pas deux petites condamnations hein. Donc vaut mieux danser le rock et ne pas avoir été mis en cause par la justice", n’a d'ailleurs pas manqué de souligner Nadine Morano dimanche.