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Confronté à un véritable cataclysme politique depuis plusieurs semaines, Emmanuel Macron pourrait-être tenté de sabrer certains membres du gouvernement. Un ministre en particulier devrait-peut-être s'inquiéter…

Edouard Philippe a-t-il du mouron à se faire ?

Ses alliés eux-même semblent avoir cessé d'y croire. Edouard Philippe, Premier ministre d’Emmanuel Macron depuis le début du quinquennat, pourrait ne pas le rester. En effet, d’après Marianne, le président de la République envisagerait sérieusement la démission du gouvernement. Un proche de l’ancien maire du Havres explique d’ailleurs "ne pas se faire trop d’illusions pour la suite, tant Edouard est à la place du mort de la Vème République".

Mais que reproche Emmanuel Macron à son bras droit, en réalité ? D’une façon générale, la gestion de la crise "gilet jaune" par Matignon et, plus récemment, une fête d’anniversaire malheureuse. D’après les informations de l’hebdomadaire, le Premier ministre célébrait ses 48 ans samedi 1er décembre, alors que "les carcasses des voitures incendiées par des casseurs fumaient encore dans Paris".

La fête, organisée par son épouse à son domicile (entre la place Clichy et Pigalle), réunissait une trentaine de convives dont plusieurs membres du gouvernement. L’homme politique ne serait resté qu’une heure avant de se rendre à la préfecture de police de Paris mais certains invités sont tout de même embarrassés "par le sens qui pourrait être donné à cette soirée privée". Dans les colonnes du journal, un conseiller de l’Elysée répond : "Pas au courant", lâche-t-il.

Edouard Philippe sous le feu des critiques

Au sein de la majorité, le Premier ministre subit des tirs nourris, rapporte Challenges  qui parle même d’une "guérilla anti-Edouard Philippe à l’Assemblée nationale". Il serait "trop raide", "trop juppéiste" d’après les députés de l’aile gauche de La République en Marche qui souhaiteraient un rééquilibrage de la politique gouvernemental.

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Ils sont d’ailleurs nombreux à vouloir revenir sur des mesures décidées par celui-ci : Bruno Bonnel demande l’évaluation de l’efficacité de la fin de l’ISF tandis que d’autres évoquent une revalorisation du SMIC… Que l’ancien pupille d’Alain Juppé avait pourtant rejeté le 30 novembre.

"Il ne manque pas une occasion de savonner la planche à Edouard Philippe", estime pour sa part une députée de l’aile droite de la majorité, à propos de François Bayrou. Les relations entre les deux hommes seraient d’ailleurs assez dégradées, poursuit le journal.