De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Crise sanitaire. En tout temps, depuis le premier déconfinement, le chef de l'Etat a tout fait pour éviter une nouvelle mise sous cloche du pays. Parfois, il est même allé à l'encontre des avis défendus par les scientifiques et les médecins, qui dans leur globalité jugeaient la mesure nécessaire. Ces derniers l'agaçaient d'ailleurs beaucoup, indique RTL, qui cite un proche d'Emmanuel Macron. Le président leur reprochait alors leur manque de recul. Ils ne voyaient selon lui qu'un des seuls des multiples aspects à prendre en compte avant de trancher : le sanitaire. "Il connaît le vrai prix d'un confinement et ce prix est exorbitant", poursuivait alors un intime.
Pourtant, force est de constater que le ton change, au sommet de l'Etat. Dorénavant, indique LCI sur son site, il faudra s'attendre à une autre approche. L'exécutif juge en effet la situation épidémiologique "très préoccupante" dans une dizaine de départements et cherche d'ores et déjà à préparer les esprits à de nouvelles restrictions. Certaines s'appliquent d'ailleurs déjà. Après s'être félicités de ne pas avoir confiné, les cadres de la majorité présidentielle et tout ou partie de l'exécutif devront désormais se rendre à l'évidence : la cloche fait son grand retour. Pourquoi ?
Emmanuel Macron reconfine partiellement : pourquoi a-t-il changé d'avis ?
Avant d'analyser les raisons qui ont pu pousser le chef de l'Etat à revoir sa stratégie, il importe de rappeler que ce dernier a fini par en revenir au confinement. Cependant, la mise sous cloche prévue cette fois-ci diffère drastiquement de toutes celles constatées auparavant : en la matière, c'est la première fois que l'Elysée reconnaît les différences de réalités territoriales. Ce qui joue évidemment dans le changement de posture de nos dirigeants…
L'autre élément à ne pas perdre de vue, bien sûr, c'est la dégradation de la situation épidémiologique que déplore l'exécutif. Elle n'était pas bonne par le passé, mais au moins s'était-elle stabilisée…
Dégradation de la situation épidémiologique, la raison du nouveau confinement ?
"La situation épidémique se dégrade dans notre pays", prévenait récemment Olivier Véran, ministre de la Santé et des solidarités, à l'occasion de son déplacement à Dunkerque, dont il a aussi annoncé le confinement partiel sur le modèle niçois.
Au cœur de tout cela, la rapide propagation du coronavirus Covid-19, notamment attribuée à certains de ses mutants. "Nous sommes dans un moment de vérité sur l'épidémie car le variant britannique est en train de devenir majoritaire", précisent en effet les équipes de communications ministérielles contactées par LCI.
Dans tous les cas, ces reconfinements en succession visent avant tout à éviter la mise sous cloche du pays à échelon national. "Tous nos efforts doivent se poursuivre", a d'ailleurs précisé le porte-parole du gouvernement à cet effet.
Coronavirus : répondre aux angoisses des élus locaux ?
Depuis des mois, désormais, certains élus locaux ont fait savoir leur volonté en matière de politique sanitaire. Ils sont quelques-uns à souhaiter le reconfinement, au moins local. D'autres, à l'inverse, souhaiteraient pouvoir assouplir les mesures indique Le Parisien. Autant de réalités spécifiques que le chef de l'Etat a finalement décidé de considérer.
"La logique est de prendre une approche locale, de faire du cas par cas, en concertation, car les situations sont différentes au sein des régions", expliquait récemment son entourage.