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Alors que c’est le parti qui avait réglé à la Commission nationale des comptes les indemnités dues à l’invalidation de ses comptes de campagne de 2012, Nicolas Sarkozy a remboursé à l’UMP l’intégralité de la pénalité. En effet, selon une information d’Europe 1 confirmée par l’AFP, le nouveau patron du parti d’opposition a sorti le chéquier pour s’acquitter de la coquette somme de 363.615 euros. L’ancien locataire de l’Elysée a expliqué son geste dans un courrier daté du 1er décembre qu’il a adressé à Jaques Laisne, trésorier de l’UMP.
"Assumer personnellement"
Dans sa lettre, Nicolas Sarkozy entend "assumer personnellement la charge financière" des débordements de sa campagne. En outre, il explique "mettre la formation qu’(il) préside à l’abri de toutes contestations". Si l’ancien président a mis la main à la poche, c’est parce que des soupçons pèsent sur la viabilité du paiement effectué par l’UMP au Trésor Public.
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Car même dans son camp, la manœuvre avait été contestée, notamment par François Fillon. En outre, la prise en charge de la pénalité par l’UMP a fait l’objet d’une d’information judiciaire pour abus de confiance ouverte octobre dernier par le parquet de Paris.
Ces pénalités ont également une portée symbolique pour Nicolas Sarkozy. En effet, c’est à ce sujet que François Fillon aurait demandé à Jean-Pierre Jouyet d’accélérer les procédures à son encontre selon le secrétaire général de l’Elysée.