De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Alors que le retour de Nicolas Sarkozy semble se préciser de jour en jour, une nouvelle "affaire" quelque peu embarrassante remonte à la surface. En effet, Libération a révélé lundi que les enquêteurs chargés de l’affaire dite "Air cocaïne" exhumée la semaine dernière ont mis le doigt sur autre chose. Ainsi, selon les informations du quotidien, la justice serait désormais en possession de documents attestant que l’ancien président de la République avait pour projet la création d’un fonds d’investissement.
En 2012, au lendemain de sa défaite face à François Hollande, il aurait même commencé à démarcher des grandes fortunes mondiales pour financer ce projet baptisé Columbia et dont l’objectif était de gérer entre 500 millions et 1 milliard d’euros.
Il profitait de ses conférences pour approcher des grandes fortunes mondiales
Tout aurait commencé à l’automne 2012 lorsque Stéphane Courbit et Alain Minc ont décidé de créer un fonds d’investissements basé à Luxembourg. L’entrepreneur français et le président de la SANEF ont ensuite approché Nicolas Sarkozy pour qu’il en devienne la tête de gondole. Ce qui l’aurait accepté. Trois voyages en avion privé auraient ensuite été facturés par Lov Group, la société de Stéphane Courbit, pour l’ex-locataire de l’Elysée entre décembre 2012 et février 2013. Ces déplacements correspondraient par ailleurs à des recherches de fonds menés par ce dernier, rapporte Libération qui assure avoir pu consulter les documents l’attestant. Toujours selon cette même source, Nicolas Sarkozy se serait servi des conférences qu’il a données aux quatre coins du monde pour approcher de potentiels investisseurs, dont la famille royale qatarie.
"Il redécouvrait l’attrait de l’argent"
"A l’époque, il ne voulait pas du tout revenir en politique et redécouvrait l’attrait de l’argent", aurait par ailleurs rapporté au journal l’un de ses proches. Presque deux ans après, et alors que ce projet n’a finalement jamais vu le jour, notamment à cause de la mise en examen de Stéphane Courbit en 2013 dans le cadre de l’affaire Bettencourt, Nicolas Sarkozy serait pourtant sur le point de faire son grand retour dans l’arène.