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1954 : la guerre d'Indochine

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© World History Archive/ABACASoldat Vietnamien vainqueur à Diên Bîen Phu

Après avoir intégré l'armée en 1953, il devient parachutiste et part pour l'Indochine après la bataille de Diên Bîen Phu, qui marquera la défaite française. C'est dans ce qui deviendra le Vietnam qu'il fera connaissance avec son ami Alain Delon. Il restera mobilisé jusqu'en 1955. Et aura eu la chance, alors sous-lieutenant, de ne participer à aucun combat.

1956 : la guerre d'Algérie

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© Alamy/ABACAPRESS.COMPlaque de rue Guerre d'Algérie

Alors élu député depuis peu à 27 ans sous la bannière de l'Union et fraternité française (UFF), Jean-Marie Le Pen décide de remettre l'uniforme et obtient l'autorisation de l'Assemblée de partir combattre en Algérie pendant six mois. Il rejoint la Légion étrangère au 1er REP (régiment étranger de parachutistes). 

Il sera accusé d'exactions dès 1962 par l'historien Pierre Vidal-Naquet. Tour à tour, il avouera puis niera avoir pratiqué des actes de torture (dont la fameuse "gégène") sur des soldats du FLN. Il sera également tout à tour condamné puis relaxé par la justice, plusieurs fois.

Le général Massu l'avait décoré pour avoir respecté les combattants du FLN en les enterrant selon leurs rites. La légende veut que c'est cet "égard" qui lui aurait valu de ne pas être assassiné lorsqu'il était encore sur le sol algérien. 

1965 : il perd son œil droit dans une bagarre... vraiment ?

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© Zuma/ABACAJean-Marie Le Pen bandeau oeil

Une histoire, trois versions : que s'est-il passé avant que Jean-Marie Le Pen délaisse le bandeau pour l'œil de verre ?. Puisqu'il y aurait perdu un œil, aurait-il pu perdre la vie dans la bagarre racontée par Alain Jamet, un ancien Premier vice-président du Front national à Complément d'enquête en 2014 ? "Nous sommes accueillis par un service d’ordre assez dur qui nous projette dans les bancs, nous fait tomber par terre. Lorsque je relève, je vois dans le fond de la salle Le Pen avec l’œil exorbité. Il a dû recevoir un coup de pied dans la figure et son œil pend sur la pommette. Il se le remet dans l’orbite et avec sa femme Pierrette va à la pharmacie se faire soigner."

Puis, en 2018, l'intéressé raconte dans ses mémoires qu'il se serait abimé l'œil "A Hyères, en maniant le maillet pour enfoncer une sardine où l’on attache les cordes de tension" en montant un chapiteau avant un meeting en 1965. Puis, plus loin, il explique, après avoir consulté un spécialiste à Lyon : "Son diagnostic est sans espoir : hémorragie dans le vitré. Il m’opère, mais je perds la vue d’un œil qui restera sensible à la douleur qu’elle lui cause. C’est pourquoi je porterai un bandeau, d’abord pour me protéger contre les batteries de projecteurs que l’on affronte sur scène."

Nouveau revirement en 2022 sur C8, rapporté par 20 Minutes. Interrogé par Jordan de Luxe, il rigole : "Un maillet pour enfoncer une sardine ? C’est un comique qui vous a raconté ça ?" Il aurait en fait été "jeté à terre par un groupe et piétiné". Puis d'expliquer : "J’ai un œil désorbité et ce n’est pas celui qui a été perdu curieusement. J’ai fait une cataracte traumatique des yeux et il y en a un des deux qui n’a pas résisté." 

2 novembre 1976 : l'attentat de la villa Poirier ou "miracle de la Toussaint"

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© Zuma/ABACAAttentat Jean-Marie Le Pen

Dans la nuit du 1er au 2 novembre 1976, alors que Jean-Marie Le Pen est le Président du Front national qui a fait moins de 1 % aux présidentielles de 1974, à 3h45 du matin, une bombe de 20 kilos explose au 9, villa Poirier, dans le XVIe arrondissement, devant le domicile familial. L'immeuble est littéralement éventré. Il est présent ce jour là avec son ex-femme Pierrette, ses filles Yann, Marine et marie-Caroline. Personne ne sera blessé, hormis six voisins, légèrement. 

Revendiqué par un groupe anti-fasciste, l'attenta ne sera jamais résolu. La presse parlera alors, au vu des dégâts énormes et du bilan humain minime, de "miracle de la Toussaint."

Le Patriarche déclarera : "Il est évident que cette explosion, cet attentat, visait à tuer aveuglément, sauvagement, et que c'est un don du ciel, si ce résultat n'a pas été atteint."

Fin 2020 : le Covid-19

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© The Times/News Licensing/ABACAJean-Marie Le Pen Covid-19

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