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François Fillon a conservé son avantage jeudi soir. Arrivé premier lors du scrutin de dimanche dernier et toujours favori dans les sondages qui ont suivi, l’ancien Premier ministre a confirmé sa position de numéro un lors du dernier débat de la primaire de la droite. Plus de la moitié des téléspectateurs (57%) ont en effet estimé qu’il avait été le plus convaincant, selon un sondage Elabe/BFM TV. Un score qui atteint 39% chez les sympathisant de la droite et du centre, cœur de cible de cette élection. Dans le détail, c’est notamment sur la question du changement que le Sarthois a séduit : 66% des sondés estiment qu’il "veut vraiment changer les choses". Selon 65% des personnes interrogées, François Fillon est aussi celui qui "a le plus de chances d’être élu président en 2017". Enfin, plus de la moitié estiment qu’il est "le plus honnête" (59%), celui qui "défend le mieux les valeurs de la droite et du centre" (54%) ou encore celui qui "a le plus les qualités nécessaires pour être président".
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Un débat tendu sans véritable gros clash
Au cours de ce débat, chacun des deux candidats a tenté de faire valoir son programme pour la France. Et si ce face à face est demeuré courtois du début à la fin, quelques règlements de comptes et affrontements ont cependant émaillé. François Fillon et Alain Juppé se sont d’abord opposés au sujet des 35 heures. Le maire de Bordeaux a ainsi piqué son challenger en soulignant qu’il n’était "pas juste qu'un salarié travaille 39 heures et soit payé 35". Ce à quoi ce dernier a répliqué en lâchant : "Alain Juppé ne veut pas vraiment changer les choses, il veut s'inscrire dans le système".
Deuxième gros sujet de discorde : l’IVG. Revenant sur la polémique qui a agité l'entre-deux-tours, François Fillon a regretté qu'on le fasse passer pour un "conservateur moyenâgeux", anti-IVG : "Évidemment, je ne toucherai à rien dans ce domaine. C'est la loi Veil, toute la loi Veil. Le procès qui m'a été fait n'était pas correct". Mais Alain Juppé a insisté, en lui rappelant qu’il a écrit que l'IVG n'était pas "un droit fondamental". "Sur le plan juridique, ce n'est pas fondamental, car ce n'est pas inscrit dans la Constitution. Ce débat est absurde. C'est un droit essentiel", s'est ensuite justifié Fillon. "Moi, je pense que c'est un droit fondamental. C'est un drame, toujours, pour la femme et pour le couple. Il a fallu se battre beaucoup. Notre différence est là", l’a coupé Juppé.