La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Ils sont sous le feu des projecteurs depuis une semaine. Alexandra de Taddeo et Piotr Pavlenski sont les principaux suspects dans l’affaire Benjamin Griveaux. L’étudiante de 29 ans est la destinataire supposée des vidéos intimes attribuées à Benjamin Griveaux. L’activiste russe est celui qui les a diffusées sur Internet jeudi 13 février. Depuis, ils ont été placés en garde à vue et mis en examen pour "atteinte à l’intimité de la vie privée" et "diffusion sans l’accord de la personne d’un enregistrement portant sur des paroles ou images à caractère sexuel et obtenues avec son consentement". Leur couple est au cœur des interrogations depuis la révélation de leurs identités. Alors qu’elle est décrite comme une étudiante brillante, lui est un activiste russe, qui se décrit comme un "artiste politique".
"Elle aime l’homme, mais elle aime aussi l’artiste"
Lors de leur garde à vue, les deux protagonistes de cette affaire ont développé des défenses différentes. Alors que Piotr Pavlenski assume la diffusion de ces images, Alexandra de Taddeo affirme qu’elle n’y a pas participé. A-t-elle été manipulée par son petit-ami ? C’est ce que pensent ses parents. Interrogée par Le Parisien, Me Saidi-Cottier, son avocate, explique : "Elle connaissait le projet de site Internet de son compagnon, mais elle n’a pas participé à cette diffusion ni donné son accord. Elle n’a pas été informée en amont et n’a pas été ravie de le découvrir".
Pourtant, elle n’a pas hésité à le défendre : "Elle comprend sa démarche et la soutient", a expliqué l’avocate. Comme pour justifier leur couple, le conseil de la jeune femme a ensuite donné des détails sur leur relation : "Elle aime l’homme, mais elle aime aussi l’artiste. Elle s’intéresse à l’art et son positionnement jusqu’au-boutiste lui plaît". "C’est une femme qui a la tête sur les épaules et ne veut pas être vue comme une victime", conclut Me Saidi-Cottier.