Delphine Jubillar : la blague de son mari qui passe mal aujourd'huiAFP
Six mois après la disparition de son épouse, Cédric Jubillar fait office de suspect principal. Le Parisien, qui s'est penché sur son quotidien ces six derniers mois, révèle quelques-uns des propos déplacés qu'il a pu tenir depuis décembre 2020.

"J’ai grillé Delphine !", aurait écrit Cédric Jubillar, le lendemain de la disparition de l’infirmière de 33 ans. Un message envoyé à un correspondant anonyme, qui laisse entendre que le maçon en savait alors plus qu’il n’a bien voulu le dire aux forces de l’ordre. En effet, ainsi que l’a déjà expliqué Planet, il a longtemps dit ne pas être au courant de l’aventure extra-conjugale de son épouse ; laquelle aurait éventuellement pu constituer un motif.

Six mois durant, le père de famille a donc dû vivre sans la mère de ses enfants, portées disparues depuis le 16 décembre 2020. Aujourd’hui, il fait office de principal suspect, semble-t-il, puisqu’il vient d’être mis en examen pour "meurtre aggravé", rapporte Le Parisien, au terme de près de 48h de garde à vue surprise ; qui fait elle-même suite à une enquête difficile, en apparence au moins. Les gendarmes ont eu besoin de temps pour réunir des éléments confondants. 

Ce n’est pas la première fois, au cours de ces longs mois, que le soupçon pèse sur Cédric Jubillar. Depuis les débuts de l’affaire, de nombreux internautes dressent, en effet, des parallèles avec l’affaire Daval, sur laquelle Planet s’est penché à plus d’une reprise. Jonathann Daval, mari d’Alexia, a été reconnu coupable de son meurtre à l’issu d’une dispute et a ensuite joué les veufs eplorés jusqu’à ce que les forces de l’ordre ne lui arrachent des aveux.

Dans l’intimité, avec ses proches, Cédric Jubillar s’autorise des plaisanteries de très mauvais goût

Ce parallèle enervait d’ailleurs beaucoup Cédric Jubillar, indique encore Le Parisien. Mais il a beaucoup intrigué les internautes ainsi que certains de ses proches. Tant et si bien, expliquent nos confrères, que certains ont osé le questionner franchement. A-t-il tué son épouse, demandent-ils ?

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"Bah oui, c’est moi… Evidemment que c’est moi !", répondait alors le mari, "fanfaronnant". "Mais d’une façon telle que l’on comprenait exactement l’inverse", soutiennent aujourd’hui ses camarades. Des propos auxquels ils prêtent un ton plaisantin mais qui pourraient ne pas tirer les mêmes sourires aux proches de la disparue.