La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
L'année 2020 n'a pas seulement été celle du coronavirus Covid-19. Elle a aussi été celle de l'épargne ! En effet, comme le rappelait Le Figaro en décembre dernier, "les bas de laine sont pleins". De nombreux records ont été battus ; particulièrement du côté de l'épargne de précaution, qui regroupe des placements très appréciés des Françaises et des Français tels que le Livret A ou son "petit frère", le Livret de développement durable et solidaire (LDDS). Au total, sur ces seuls produits ont été collectés plus de 35 milliards d'euros en un an. Un montant colossal, depuis largement dépassé, mais qui faisait déjà office de "succès historique", notent nos confrères. Et sur lequel, Planet l'a déjà écrit, l'Etat entend bien capitaliser.
Pour autant, Bruno Le Maire et les équipes de Bercy sont loin d'être le seuls à s'intéresser de près à l'argent des épargnants. C'est aussi le cas des établissements bancaires chez qui les Françaises et les Français ont souscrit leurs comptes, note le l'hebdomadaire spécialisé Economie Matin sur son site. "Les banques sont à l'affût puisqu'elles veulent leur part de gâteau", soutiennent d'entrée de jeu les journalistes du titre. Elles ont déjà tout prévu, semble-t-il, pour la récupérer…
Livret A, LDDS… Comment les banques vont tenter de vous détourner de l'épargne de précaution ?
La technique que ces établissements pourraient employer n'est pas très compliquée. Il s'agit simplement de pousser les épargnants à placer leur argent ailleurs que sur un Livret A ou un Livret de développement durable et solidaire. Et pour cela, il faut donc mettre en avant des produits d'épargne financièrement plus intéressants. Nombreux, en tout cas, sont ceux qui seront présentés comme tels. Est-ce à dire qu'ils le sont pour autant ? Pas sûr…
Avant de vous ruez sur les offres réputées plus avantageuses des banques, il impose donc de se poser quelques questions. Explications.
Quand peut-on dire d'un placement qu'il est plus intéressant que le Livret A ?
Certains de ces produits seront peut-être plus intéressants qu'un Livret A. Sur le papier, au moins ! Et pour cause : le taux de rendement de ce produit d'épargne si cher aux Français est historiquement bas ces dernières années et, comme l'a déjà précisé Planet, son rendement réel chute du fait de la hausse de l'inflation. Pour autant, il a d'autres atouts cachés dans sa manche.
Il importe, en effet, de ne pas perdre de vue les autres avantages du Livret A. Contrairement à un nombre conséquent de produits d'investissement - toute l'épargne dite "classique", en vérité -, il est défiscalisé. Cela signifie donc que vous n'avez pas de prélèvements sociaux ou forfaitaires à régler sur les intérêts qu'il vous permet de gagner.
Tout ce que vous percevez finit dans votre poche. C'est un privilège considérable, quand l'on sait combien le taux de rendement réel des autres produits peut-être lesté par les taxes qu'il faudra, à terme, payer…
Livret A : ne changez pas pour un placement dont le taux de rendement réel est moins important !
Tous les produits d'épargne classique sont, de fait, soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU), plus communément appelé "flat tax". Cet impôt, inauguré sous Emmanuel Macron, regroupe l'intégralité des prélèvements sociaux et forfaitaires précédemment évoqués, et ponctionne 30% des gains réalisés par les épargnants.
Dès lors, quiconque entend changer de produit d'épargne et espère gagner davantage qu'avec le Livret A doit s'assurer du taux de rendement réel après PFU de son nouveau placement préféré. Un calcul simple - une règle de trois - permet d'identifier à partir de quand les gains sont objectivement plus intéressants.
Ce taux de rendement minimum, indique Economie Matin, est de 0,714%. En dessous de ce pourcentage, vous ne vous y retrouverez pas financièrement. Au dessus, en revanche, le changement vous sera profitable.