Livret A : les signes qui annoncent (peut-être) une bonne surpriseIstock
Le Livret A est l'un des placements préférés des Français. Il n'est pas en mesure de lutter contre l'inflation… Mais pourrait faire l'objet d'une bonne surprise. Explications.

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il séduit les Françaises et les Français.  Le Livret A, dont le rendement a récemment été doublé et est passé à 1%, est l’un des trois placements les plus appréciés par les épargnants. Il n’est dépassé que par les comptes courants et l’assurance-vie, rappelle BFMTV. En tout et pour tout, 54,9 millions de particuliers en possèdent un et ils épargnent en moyenne 5 500 euros dessus. Malheureusement, il est loin d’être suffisamment efficace pour protéger cet argent de l’inflation qui frappe aujourd’hui le pays. Celle-ci était estimée par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) à 4,5% en mars 2022.

Fort heureusement pour les Françaises et les Français qui en ont fait leur placement de prédilection, son taux pourrait bien remonter. C’est en tout cas ce qu’affirme Le Parisien pour qui plusieurs signes pourraient annoncer une bonne surprise. Il faut en effet rappeler qu’une revalorisation du taux du Livret A est possible à compter du 1er mai. Elle est même probable, à en croire les règles de calcul du taux.

Celui-ci dépend en effet de la hausse des prix à la consommation.

Livret A : de combien augmenterait-il, au juste ?

D’après Philippe Crevel, économiste, le taux de rémunération du Livret A devrait grimper au dessus de 1% et atteindre 1,25%. "Si l’on applique la méthode de calcul, c’est-à-dire la moyenne arithmétique entre l’inflation enregistrée sur le dernier semestre, à 3,20 %, et la moyenne des taux à court terme en euros, à - 0,57 %, le taux serait aujourd’hui compris entre 1,25 et 1,5 %", affirme le spécialiste devant le micro de nos confrères. Quant au Livret d’épargne populaire (LEP), il est possible qu’il profite également d’une revalorisation de son taux. BFMTV évoque un nouveau montant excédant les 3%, contre 2,2% aujourd’hui.

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Une telle hausse peut sembler improbable, dans la mesure où elle pourrait être interprêtée comme un cadeau électoral en plein deuxième tour. Ceci étant, affirme le quotidien francilien, l'exécutif pourrait donc être tenté de couper la poire en deux et d'opter pour un choix moins radical que les taux évoqués.