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Qui n’a jamais entendu parler de l’assurance-vie ? C’est, de l’avis de nombreux experts, le placement préféré des Françaises et des Français. Cela n’a d’ailleurs rien de très étonnant, compte tenu de l'efficacité du produit… autant que de son historique. "L’assurance-vie est un produit un peu étrange au départ mais qui a fini par faire son trou. Plusieurs dispositifs fiscaux l’ont favorisée par rapport à d’autres placements et elle a bénéficié d’un mauvais outillage français en matière d’épargne de long-terme. Il n’était donc pas très complexe de combler ce vide. Pourtant, il faut bien le dire, l’assurance-vie n’a pas particulièrement démérité ; quand bien même ce n’est pas le placement du siècle", expliquait en effet l’économiste Jacques Bichot dans nos colonnes.
Pourtant, force est de constater que l’assurance-vie n’est pas le seul type de produit de cette famille qui pourrait intéresser les épargnants. Il existe aussi d’autres alternatives… comme l’assurance en cas de décès de type vie entière, décrit le site spécialisé Previssima. Il s’agit d’un produit d’épargne particulier, hybride de l’assurance-vie et de l’assurance décès. Il répond donc à des règles spéciales mais peut s’avérer intéressant pour celles et ceux qui souhaiteraient diversifier leur patrimoine et préparer leur éventuelle succession.
Assurance décès vie entière : de quoi parle-t-on au juste ?
Dans les faits, informe Capital, l’assurance décès vie entière permet de prévoir le versement du capital accumulé à un bénéficiaire désigné par avant, au moment de la signature du contrat. L’argent n’est versé, comme le nom l’indique si bien, qu’au moment du décès du signataire.
Elle est, poursuivent nos confrères, essentiellement souscrite dans une optique successorale et profite d’une fiscalité “adoucie” qui permet souvent de de couvrir les droits de successions qu’auraient à payer les héritiers au moment du leg.. Ceci étant dit son fonctionnement permet aussi d’assurer la protection de personnes jugées vulnérables.
Assurance décès vie entière : quel mode de fonctionnement ?
En pratique, poursuit Previssima, l’assurance décès vie entière peut être souscrite entre 18 et 70 ans et la couverture est ensuite illimitée jusqu’au trépas de l’assuré. Plus le capital est important, plus l’assureur peut exiger des examens sanitaires poussés. Il faut, dans tous les cas, remplir un questionnaire médical.
Une fois ceci fait, il est possible pour l’assuré de procéder à des versements réguliers, que celui-ci pourra ensuite récupérer en rachetant le contrat. Attention toutefois, car la garantie viagère comporte des exclusions, relatives aux fausses déclarations de santé ou à certains types de décès. Il faut donc prêter grande attention aux détails du contrat souscrit.
Assurance décès vie entière ; quid des primes ?
L’assurance décès vie entière prévoit plusieurs systèmes relatifs au paiement des primes. Il est possible de choisir entre trois systèmes différents, lesquels correspondent à :
- Une prime unique, perçue au moment de la souscription du contrat
- Une série de primes périodiques, perçues de façon régulière pendant une durée fixe prévue dans le contrat
- Une série de primes périodiques, perçues de façon régulière, toute sa vie durant
Naturellement, le montant de ces primes dépend d’un certain nombre de facteurs, parmis lesquels figurent notamment l’âge et l’état de santé de l’assuré, le montant du capital garanti, les options de paiement sélectionnées…