De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
- 1 - 1. La baisse vertigineuse du Livret A
- 2 - 2. Le LDD
- 3 - 3. Songez aux comptes à terme
- 4 - 4. L'assurance vie : la sécurité des contrats en euros !
- 5 - 5. Sicav monétaires : atout souplesse
- 6 - 6. L'immobilier locatif : mettre sa confiance dans la pierre
- 7 - 7. Investir dans une société civile de placement immobilier (SCPI)
- 8 - 8. Les cousins des SCPI : les nouveaux OPCI
- 9 - 9. CEL et PEL : sûrs mais pas très rentables
- 10 - 10. Fiscalité, frais et prélèvements sociaux : un impact décisif
1. La baisse vertigineuse du Livret A
Avant le 1er février 2009, le livret A était rémunéré à 4 %, le tout net d'impôts et de cotisations sociales. Ce qui en faisait un des meilleurs placements sans risque du marché à l'heure actuelle.Mais son taux a été révisé par la Banque de France : après être passé à 1,75 % au 1er mai 2009, le taux du livret A a été ramené à 1,25 % au 1er août 2009.
Le placement a un seul avantage : sa souplesse (les fonds sont disponibles à tout moment). Depuis le 1er janvier 2009, il n'est plus limité au Crédit mutuel, à la Banque Postale et à la Caisse d'Épargne : tous les établissements peuvent le proposer.
Le montant maximum à placer est de 15 300 €. Une personne ne peut avoir qu'un livret A.
2. Le LDD
Le livret de développement durable (LDD) a remplacé le Codevi, depuis le 1er janvier 2007. Vous pouvez y placer jusqu'à 6 000 €. Une personne ne peut ouvrir qu'un seul LDD, mais chaque membre d'un couple peut posséder le sien.
Son taux d'intérêt, identique à celui du livret A, est de 1,75 % depuis le 1er août 2010.Ce rendement est net d'impôts et de prélèvements sociaux. Et le capital totalement garanti.
Pas de mauvaise surprise donc avec ce placement. Les versements sont libres tout comme les retraits. A ce jour, vous pouvez cumuler un LDD avec un livret A.
3. Songez aux comptes à terme
Le compte à terme consiste à "confier" son argent au banquier pendant une certaine durée (par exemple : 3 ou 6 mois).
Le capital est sécurisé et le taux d'intérêt prévu à l'avance. Depuis peu, ces comptes reviennent en force avec des taux attractifs, de l'ordre de 4 à 5 %.
Attention toutefois, il s'agit de taux bruts hors prélèvements sociaux et fiscaux. Demandez le résultat en "net" pour avoir une idée réelle du rendement.
Seul bémol de ce placement : vous ne pourrez pas retirer vos fonds pendant la durée fixée au départ sauf à subir des pénalités. En cas de doute, tablez sur des durées courtes renouvelables.
4. L'assurance vie : la sécurité des contrats en euros !
Vous voulez souscrire un contrat d'assurance vie et dormir sur vos deux oreilles ? Choisissez la sécurité d'un contrat en euros. Votre capital sera ainsi à l'abri.
Et une fois acquis, vos intérêts le sont définitivement. C'est l'effet "cliquet". Vous n'aurez donc pas l'œil rivé sur les cours (fluctuants !) de la bourse. La contrepartie d'une telle tranquillité se trouve dans la rentabilité assez faible.
Toutefois, en 2008, les taux garantis ont pu approcher les 5 %. D'une banque (ou assurance) à l'autre, la rentabilité se joue aussi sur les frais d'entrée et de gestion. Alors comparez les contrats !
5. Sicav monétaires : atout souplesse
Les Sicav monétaires sont des placements de court terme, qui ont l'avantage d'être très souples. Vous pouvez les revendre à tout moment.
Actuellement, les Sicav rapportent environ 3,9 % par an (mais ce taux peut chuter à l'avenir). La plus-value réalisée lors de la revente est actuellement exonérée d'impôts si vous n'avez pas cédé dans l'année plus de 25 000 €.
C'est une bonne solution pour placer des liquidités dans l'attente d'un réemploi, comme par exemple un achat immobilier.
A savoir ! Ce placement peut comporter une petite part de risque (si le marché est en baisse...). Faites donc régulièrement le point avec votre banquier.
6. L'immobilier locatif : mettre sa confiance dans la pierre
Investir dans la pierre n'est pas sans risque. Mais si le marché de l'immobilier vire à la baisse, c'est peut-être le moment d'acheter.
Sur le long terme, la pierre reste un placement intéressant, à condition de faire une acquisition située dans un endroit à forte demande locative, par exemple dans les grandes villes.
Certains conseillent de privilégier l'ancien, moins cher que le neuf et loué quasiment au même tarif. L'achat "occupé" peut même s'avérer intéressant puisqu'il subit souvent une décote.Pour profiter en toute tranquillité d'un revenu locatif, il faut éviter de trop s'endetter et sécuriser le paiement des loyers, via une assurance
7. Investir dans une société civile de placement immobilier (SCPI)
Mettre de l'argent dans l'immobilier vous intéresse, mais pas les tracas d'une gestion locative ? Vous pouvez alors investir dans une société civile de placement immobilier (SCPI).
Avec une mise de fonds qui peut être modeste, vous achetez ainsi une fraction d'un parc immobilier (logements, bureaux, commerces, usines, etc.) géré par des professionnels et générant des revenus locatifs réguliers.
Les SCPI peuvent toutefois manquer de souplesse notamment pour la revente des parts.
A savoir ! Le rendement des SCPI était d'environ 7 % (avant impôt) en 2007. Mais malgré la mutualité, il y a un risque : la baisse du marché immobilier.
8. Les cousins des SCPI : les nouveaux OPCI
L'OPCI (organisme de placement collectif immobilier) permet, comme les SCPI, d'investir dans l'immobilier, et d'obtenir des revenus réguliers.
Les OPCI devraient toutefois être plus souples à la revente car leurs actifs comportent aussi des valeurs cotées en bourse. Ce qui en fait un concurrent sérieux des SCPI. Les premiers OPCI viennent d'être commercialisés. C'est le cas par exemple à la Banque Postale, avec une souscription minimale initiale de 1 000 €.
A savoir ! Les revenus des OPCI ne sont pas garantis puisqu'ils dépendent de l'évolution de l'immobilier et des marchés financiers.
9. CEL et PEL : sûrs mais pas très rentables
Vous pouvez décider de placer vos liquidités, en toute sécurité, sur des produits d'épargne logement. Mais côté rentabilité et fiscalité, ce n'est plus très intéressant.
Ainsi, sur le CEL (compte épargne logement), vous pouvez placer jusqu'à 15 300 € rémunérés à 1,75 % depuis le 1er février 2009. Votre argent est disponible à tout moment.
Sur le PEL (plan épargne logement), vous pouvez placer jusqu'à 61 200 €, rémunérés pour les plans ouverts depuis le 1er août 2005, 3,5 % (prime d'Etat incluse) ou 2,50 % (hors prime).
Et pour les PEL souscrits à compter du 12/12/2002, la prime n'est versée qu'en cas de prêt immobilier. La durée minimale de l'épargne est de 4 ans.
10. Fiscalité, frais et prélèvements sociaux : un impact décisif
L'impact fiscal d'un placement doit être pris en compte pour apprécier sa rentabilité. Or, les épargnants n'ont pas toujours ce réflexe.
Selon que vous payez peu ou beaucoup d'impôts, tel placement sera plus intéressant qu'un autre. C'est pourquoi, hormis pour les rendements exonérés d'impôts comme le livret de développement durable (LDD), ne vous limitez jamais au taux brut annoncé par un banquier ou une assurance. Même chose pour les prélèvements sociaux, qui viennent réduire la rentabilité. D'ailleurs, une nouvelle taxation du patrimoine de 1,1 % est envisagée par le gouvernement, à compter de 2009, pour payer le RSA (revenu de solidarité active). Enfin, les frais (d'entrée, gestion ou sortie) liés aux placements sont aussi à étudier de près.