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Un candidat de L’amour est dans le pré face à la justice. Laurent Levacher, ancien participant de la saison 15, a été condamné pour maltraitance et "abandon d’animaux" sur son exploitation. Ce mercredi 13 septembre, l’ex-agriculteur vient d’être condamné à quatre mois de prison avec sursis par le tribunal de Rouen.
À l’ouverture de son procès le 8 septembre dernier, le parquet avait requis une peine de huit mois de prison avec sursis à l’encontre de l’éleveur de vaches normand. À l’annonce du verdict, l’avocat de l’ex-candidat a décidé de faire appel. "Certes, M. Levacher n’a pas été interdit d’exercer sa profession d’éleveur et les demandes des parties civiles ont été réduites à quasi-néant. Seulement, le tribunal, qui n’a même pas instruit le dossier à l’audience, est passé à côté de l’essentiel en le condamnant", a réagi Maître Romain Degoutte auprès de l’AFP, comme le souligne Le Huffpost.
La Fondation Brigitte Bardot a engagé une action chez l’éleveur bovin en mars 2023
Pour celui qui a été découvert dans l’émission de Karine Le Marchand, il a témoigné à son procès. "Ma responsabilité est engagée, toute mon énergie était là pour la santé de mes animaux, je parle avec mes vaches. J’ai tout donné pour mes animaux", a raconté ému le quadragénaire devant le juge. D’après la décision du tribunal, l’élevage d’environ 450 bovins, retiré à Laurent Levacher, a été remis à la Fondation Brigitte Bardot.
En mars 2023, l’organisation engagée dans la défense animale a engagé une importante opération de retrait de bovins chez l’éleveur originaire de Seine-Maritime. Plusieurs animaux bovins avaient été retrouvés dans un état grave, souffrant de maltraitance et de blessures. Par ailleurs, Laurent Levacher devrait verser 500 euros à la fondation Brigitte Bardot, partie civile durant le procès.
Sur le réseau social, le porte-parole de la Fondation, Christophe Marie s’est exprimé après l’annonce du verdict. "Même si elle est faible, la condamnation nous semble acceptable, notre priorité étant d'assurer la protection des animaux recueillis et non d'acculer un éleveur qui a perdu pied".