De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
En matière de succession, il existe certes des lois, mais aussi des exceptions. Au décès d'une personne, deux cas de figure se présentent : d'abord, le défunt a fait un testament. Là, une part de son patrimoine, appelé la réserve héréditaire, est indéniablement réservé à certains successeurs, sauf si l'un d'eux est indigne d'hériter. Dans l'autre cas, le défunt n'a pas fait de testament : là, c'est l'ordre de priorité des héritiers qui détermine qui sont les héritiers, et à quelle part ils ont droit.
D'après le site officiel du service public, il y a un ordre de priorité quand le défunt n'a pas fait de testament. Voici qui hérite en premier :
- Les enfants, puis leurs descendants : enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants, sans distinction.
- Les parents, les frères et sœurs et les descendants de ces derniers.
- Les ascendants autres que les parents. Grands-parents, arrière-grands-parents...
- Les collatéraux autres que les frères et soeurs et les descendants de ces derniers. "Frères, sœurs d'une personne et enfants de ces derniers (collatéraux privilégiés) ainsi qu'oncles, tantes, cousins, cousines (collatéraux ordinaires) autres que les frères et sœurs et les descendants de ces derniers", précise le site du service public.
À noter que chaque catégorie exclue les héritiers suivants. "Ce sont les héritiers les plus proches en degré de parenté qui héritent et qui excluent les autres (...) Toutefois, la règle de la représentation permet aux descendants d'un héritier déjà décédé de recueillir sa part d'héritage ", précise le site gouvernemental. Pour y voir plus clair, Maître Maxime Lauriau, notaire, nous a détaillé les cas particuliers où vous ne pouvez pas choisir la totalité de vos héritiers. Qui On fait le point dans notre diaporama ci-dessous.