Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Écrivez vos dernières volontés
La loi oblige les héritiers à suivre les dernières volontés du défunt. Pour qu’elles soient respectées, rien de mieux que de les rédiger clairement sur papier libre que vous placerez dans un endroit facile d’accès. Vous aurez à prévenir vos proches de vos intentions et où se trouve ce document.
Au moment de sa rédaction : vous pouvez y ajouter ce que vous souhaitez, que cela soit lors de la cérémonie, qu’elle soit religieuse ou pas, les musiques, les textes à lire, une veillée à domicile si cela est possible, sur les vêtements que vous aimeriez porter…
Pensez-y : n’écrivez pas vos volontés concernant ce moment dans votre testament. Celui-ci n’étant généralement lu qu’à l’ouverture de la succession.
Enterrement ou crémation ?
S’il s’agit d’un enterrement : vous aurez à déterminer où vous souhaitez être inhumé. Il est ainsi possible d’être enterré dans le cimetière de sa commune de résidence, de celle où l’on décède, être transporté dans un caveau familial ou acquérir une concession dans une autre ville sur autorisation du maire. Vous pouvez choisir entre différent types de concessions funéraires : de 5 à 15 ans, 30 ans, 50 ans, ou perpétuelle*. Chaque commune est ensuite en droit de laisser ou non le choix de l’emplacement.
S’il s’agit d’une crémation : aujourd'hui, près de 30 % des Français la choisissent. Ce chiffre ne cesse d’augmenter. Le gardiennage des cendres répond cependant à des règles juridiques. Un particulier ne pouvant plus conserver l’urne chez lui, elle pourra être placée dans un columbarium. Il est ensuite possible de disperser les cendres seules (sans dépôt d’urne) dans un lieu en pleine nature (en dehors des lieux publics et des jardins privés) ou en pleine mer (en dehors des fleuves et des rivières).
Sachez-le : si vous ne précisez rien sur papier ou ne l’évoquez pas, c’est l’inhumation qui sera choisie par défaut.
* Les tarifs varient en fonction de la commune et du choix de concession.
Souscrire un contrat obsèques
Vous pouvez choisir d’organiser à l’avance vos funérailles avec un prestataire spécialisé pour décharger vos proches des frais et de l’intendance d’un tel moment.
Comment : en souscrivant un contrat obsèques. Le plus courant est un contrat en capital, sous forme d’une assurance-vie, prévoyant le versement d’une somme d’argent à un proche ou à une société funéraire pour payer les obsèques. Vous pouvez également souscrire un contrat en prestations, qui vous permet de tout (ou presque) déterminer en termes de funérailles. Pensez à indiquer à vos proches l’endroit où vous placerez le dossier.
L’avantage : dégager de toute contrainte ses proches dans un moment douloureux, tant dans les décisions à prendre que dans les problématiques financières que cela pourrait occasionner. En effet : il est estimé aujourd’hui que le coût de l’incinération varie entre 1000 et 3000€ en fonction du crématorium et de l’urne choisi. Concernant une inhumation, la note moyenne varie entre 3000 et 5000€ en fonction du cercueil, du prix de la concession et de la pierre tombale.
Pensez-y : au moment du décès, les comptes bancaires du défunt sont bloqués, mais vous pouvez y prélever les frais d’obsèques, jusqu’à 5000€.
Et si vous donnez votre corps à la science
Parce que vous souhaitez participer à l’évolution de la médecine, vous pouvez faire don de votre corps à la science.
Comment : vous aurez à faire connaître votre décision de votre vivant auprès de vos proches, puis à écrire une déclaration sur papier libre que vous daterez et signerez avant de l’envoyer à un centre de don (la liste sur https://www.afif.asso.fr/francais/conseils/conseil15.html). Une carte de donneur vous sera remis que vous aurez à conserver en permanence sur vous. Les frais d’inhumation ou de crémation sont à la charge de l’établissement de santé, mais pas forcément le transport du corps. Tout dépend des centres. Renseignez-vous.
Et aussi : vous pouvez faire don de vos organes. Aujourd’hui, à moins d’y être opposé de votre vivant, vous êtes légalement considéré comme étant consentant. Pour éviter à vos proches d’avoir à se poser la question, parlez-en autour de vous et mieux : prenez une carte de donneur (renseignements sur www.donorganes.fr). Après prélèvement, votre corps sera remis à vos proches pour les obsèques.