
Ce vendredi 14 mars, Météo France a placé 30 départements en vigilance pour neige-verglas dont 3 départements en alerte orange. Découvrez-les au sein de notre diaporama.
32 millions de personnes doivent s’en acquitter. La taxe foncière est un impôt local prélevé par les collectivités territoriales pour financer les équipements publics. Cette dernière est due par le propriétaire occupant, le bailleur ou l’usufruitier d’un logement au 1er janvier. En 2024, son montant a augmenté d’au moins 3,9 % et de nombreuses communes ont choisi de l’augmenter de manière plus significative, afin de compenser la perte de revenus générée par la suppression de la taxe d’habitation.
Il existe deux types de taxes foncières : celle sur les propriétés bâties (comprenant les appartements, maisons, dépendances, piscines…) et celle sur les propriétés non bâties, comme les terrains et propriétés agricoles.
Mais bonne nouvelle, il est possible d’être exonéré de cette taxe dans certaines situations spécifiques. C’est le cas par exemple des propriétaires âgés, handicapés ou avec des revenus modestes. En effet, selon Se Loger, les propriétaires de plus de 75 ans au 1er janvier de l'année d’imposition peuvent bénéficier d’une exonération totale de la taxe foncière dans le cas où leur revenu fiscal de référence n’excède pas le plafond déterminé. Ce dernier est fixé à 19 107 euros pour deux personnes.
Même chose pour certains allocataires comme les bénéficiaires de l'Allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa), de l'Allocation supplémentaire d'invalidité (Asi) et de l'Allocation aux adultes handicapés (AAH), sous réserve de respecter les conditions de ressources.
Aussi, si vous résidez dans un établissement d’accueil spécialisé et percevez l'Aspa, l'Asi ou l'AAH, vous serez exonéré de la taxe jusqu’à 65 ans. Au-delà de cet âge, vous devrez remplir la condition de ressources. Notez toutefois que cette exonération ne s'applique pas à la taxe d’enlèvement des ordures ménagères.
Dans certains cas une exonération partielle peut être accordée. C’est le cas pour les constructions nouvelles, reconstructions ou ajouts de construction à usage d'habitation pendant 2 ans. Pour les logements anciens ayant fait l'objet de travaux d'économie d'énergie d’un montant supérieur à 10 000 euros, l’exonération peut varier de 50 à 100 % pendant 3 ans et 5 ans pour les logements neufs à haut niveau de performance énergétique.
De même, les logements en location-accession bénéficient d’une exonération pendant 15 ans et les locaux à usage de bureaux transformés en logements à usage d’habitation peuvent être exonérés pendant 5 ans.
Enfin, les installations affectées à la production de biogaz, d'électricité et de chaleur par méthanisation peuvent également bénéficier d'une exonération.