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Jean-Yves Lafesse : un précurseur des caméras cachées
Jean-Yves Lafesse, de son vrai nom Jean-Yves Lambert, est devenu au début des années 1990 une véritable star de l'humour. Avec ses canulars téléphoniques ainsi que ses caméras cachées, il a fait rire la France entière. On se souvient notamment de ses imitations de vieilles dame dans la rue ainsi que ses nombreux micros-trottoirs durant lequels il interrogeait des passants avec pour unique micro, son petit doigt. Fort de son succès, il publie en 1992 et 1994 deux ouvrages consacrés à son art : Les Grandes Impostures téléphoniques et Petit Précis de l'imposture.
En 2014, il joue son premier spectacle Lafesse en répet au Palais des congrès de Pontivy. Sa tournée s'achèvera l'année suivante avant de revenir avec un nouveau spectacle baptisé Détraqué. Parallèlement à cela, Jean-Yves Lafesse participe à quelques films et téléfilms. On le retrouve sur le grand écran en 2010 dans L'Arnacoeur puis en 2014 dans La Guerre des ondes de Laurent Jaoui. Plus récemment, en 2020, il a obtenu un rôle dans le téléfilm Meurtres à Cognac dans lequel il a interprété un certain Julius Segonzac.
Que devient-il ?
En 2019, l'humoriste de 63 ans a décidé de poser ses valises dans la commune de Saint-Germain-en-Laye dans les Yvelines. C'est dans la région qu'il a réalisé de nouvelles caméras cachées, à la demande du maire de Poissy qui l'a poussé à réaliser ses vidéos sur le marché de sa ville.
"C’est le maire qui en a eu l’idée. Il m’a demandé si ça m’amusait de le faire. J’ai dit oui. Il m’a laissé carte blanche. Je suis allé sur le marché, car c’est là où il y a le plus de monde. J’ai l’habitude des marchés, des concours agricoles, etc. Il y a beaucoup de passage ce qui me donne plus de chance de tomber sur des perles rares. J’y suis allé un vendredi et un dimanche", avait-il confié à Actu.fr et d'ajouter que pour réaliser une bonne vidéo, il fallait être "sincère".
"Si vous vous présentez comme un huissier de justice qui a perdu son âme la veille et voudrait la récupérer, si on dit qu’on a mangé par inadvertance un écureuil tombé du sapin, il faut y croire à cette histoire. Et si on la vit à 100 % dans sa tête, alors l’autre va y croire. C’est le travail d’un comédien. Même s’il y a aussi beaucoup de comédiens qui se regardent jouer. En improvisation, il faut être convaincu de ce qu’on raconte", avait-il déclaré.