De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Un événement télé historique. Le lundi 19 septembre dernier ont eu lieu les funérailles de la reine Elizabeth II à Londres. Plus d’une dizaine de jours après son décès à Balmoral en Écosse, un convoi funéraire qui a parcouru les terres du Royaume-Uni jusqu’à la capitale et les longues files d’attente pour adresser un ultime adieu, des milliards de téléspectateurs ont assisté aux obsèques retransmis par la BBC dans le monde entier.
C’est dans l’abbaye de Westminster que le roi Charles III, ses fils William et Harry et l’ensemble de la famille royale, les chefs d’États internationaux et les personnalités britanniques ont pris part à la cérémonie. Avant que la dépouille de la reine d’Angleterre soit inhumée à Windsor, toutes les chaînes de télévision du monde étaient témoins de l’événement en dépêchant leurs journalistes et délocalisant leurs JT (TF1, BFMTV etc.) outre-Manche.
Interdiction de filmer le chagrin visible de la famille royale
Pourtant, nous apprenons que le palais de Buckingham a ordonné aux médias de ne pas rediffuser certains moments de ces obsèques. Comme l’ont détaillé nos confrères de Quotidien au lendemain de la cérémonie, il serait formellement interdit de montrer des membres de la famille royale qui pleurent, essuient leurs larmes avec un mouchoir ou encore plus absurde, le prince George qui se gratte le nez. Un protocole strict à respecter afin de conserver la bonne image de la couronne britannique.
Pour comprendre ces raisons, la journaliste Caroline Hick est intervenue sur France info pour donner des éléments de réponse. "Il est textuellement écrit qu’il est interdit de montrer le 'chagrin visible' de la famille royale. Donc si Harry pleure, eh bien on ne peut pas le montrer", selon des propos de la responsable belge de la rédaction internationale de la RTBF, relayés par Télé Loisirs. "Le palais peut identifier des images qu'il interdira à la diffusion, par la suite, et pour toujours".
Un "pacte de non-agression" entre les Windsor et la presse
Des restrictions qui soulèvent néanmoins des questions concernant la liberté de la presse, et donc d’informer pour les journalistes. "La BBC ne veut pas que les chaînes retransmettent la cérémonie sur les réseaux sociaux, alors qu'il ne s'agit pas d'un événement commercial, mais un événement mondial ouvert à tout le public", s’est également insurgé Vanessa Burggraf, ex-chroniqueuse dans On n’est pas couché aujourd'hui directrice de France 24.
Interrogé en plateau sur BFMTV, le journaliste Florentin Collomp estimait que cette volonté de contrôler les images était un "pacte de non-agression" entre les Windsor et la presse. "William et Harry ont beaucoup souffert et beaucoup accusé les tabloïds d’une certaine responsabilité dans la mort de leur mère", selon des propos retranscrits par Ouest-France.