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Michel Jonasz victime d'une escroquerie de près de 400 000 euros par son ancienne assistante personnelle
Trahi par une personne de confiance. Ce mardi 27 septembre, Le Parisien a révélé la condamnation de l'ancienne assistante personnelle de Michel Jonasz. En effet, cette dernière a été jugée ce lundi par le tribunal de Paris pour abus de confiance et blanchiment d’argent.
La femme de 53 ans a été recrutée par l'artiste en 2004. Elle s'occupait de "la saisie de la comptabilité, les courriels administratifs, le paiement des créanciers", précise Maître Maxime Bréfort, l'avocat de ce dernier. Sans diplôme mais polyvalente, sa présence se révèle précieuse pour le chanteur et acteur qui lui accorde toute sa confiance.
En 2013, elle a commencé à détourner l'argent de son employeur. Elle s'est notamment signée des chèques ou adressé des virements. Pendant six ans, elle a pu doubler son salaire et a également pu s'offrir plusieurs voyages en famille à New-York ou à travers l'Europe. Le coût total du préjudice a été estimé à 398 000 euros. C'est une autre assistante de l'artiste qui a découvert le pot aux roses, "intriguée par des errements comptables".
L'indulgence de Michel Jonasz envers son ancienne assistante personnelle
Dans un premier temps, Michel Jonasz se serait "montré plutôt compréhensif", sans avoir encore conscience des sommes détournées, rapporte le quotidien. Il aurait même accordé une semaine de congés à sa salarié pour qu'elle puisse réfléchir à ses actes. Au final, la secrétaire a été licenciée en 2019. Ce lundi 26 septembre, la justice a rendu son verdict : l'ancienne assistante personnelle du chanteur et comédien a écopé d’une peine de 18 mois de prison avec sursis. Elle devra notamment rembourser les sommes indûment perçues, sous peine de révocation du sursis.
Michel Jonasz a été victime d'un étonnant malaise sur scène
Le 3 septembre 2021, Michel Jonasz était invité dans l'émission Bon dimanche show sur RTL. L'animateur Bruno Guillon a interrogé le chanteur sur la fois où il a "failli tombé dans les pommes pendant un concert". Le chanteur, qui ne se souvient plus exactement du jour et du lieu où cela s'est produit, se rappelle toutefois qu'il était en train de chanter une chanson de James Brown avec son groupe, le King Set.
"Je chante Papa’s Got a Brand New Bag et tu sais, James Brown, il poussait des cris. Et moi je dis : 'je vais faire ça' et paf je suis tombé, évanoui par le cri que j’ai poussé", se remémore l'artiste. "Je ne pouvais plus respirer ! Non mais j’étais debout et je suis tombé. Et ça c’était très curieux parce que j’ai rouvert mes yeux et j’ai vu un mec qui jouait de la guitare, c’était le guitariste qui lui me regardait et il continuait à jouer. C’est comme si j’avais rêvé toute une nuit, c’est incroyable, je suis tombé raide par le cri de James Brown. Je ne l’ai plu jamais refait".
La famille maternelle de Michel Jonasz a été victime de la Shoah
Né en 1947 à Drancy, Michel Jonasz est issu d'une famille hongroise d'origine juive. Sa mère, Charlotte Weisberg, a échappé de peu à la Shoah, qui n'a malheureusement pas épargné sa famille. Dans un entretien accordé à Paris Match en mars 2010, l'artiste raconte la disparition de la famille de sa mère pendant la Seconde Guerre mondiale. Les parents de sa mère et ses deux plus jeunes frères et soeurs ont été chassés de Hongrie en Pologne pour y être déporté, ainsi que ses deux frères vivant à Paris. L'un a notamment été dénoncé par le concierge de son immeuble, le second a eu la malchance d'avoir croisé sur son chemin des policiers. Une soeur de sa mère a été retrouvée morte "mystérieusement dans sa chambre de bonne". Seule la soeur, qui a ouvert un salon de coiffure à Blanc-Mesnil, a survécu à cette douloureuse période.
Durant son enfance, l'artiste confie à l'hebdomadaire qu'il entendait souvent sa mère répéter : "Pourquoi suis-je encore vivante, pourquoi suis-je encore là ?". Un jour, il décide de l'interroger... Sa mère lui a alors répondu : "Pour ne pas oublier". En 2009, Michel Jonasz décide de rendre hommage à son grand-père maternel en écrivant une pièce de théâtre intitulée au nom de celui-ci : Abraham. Seul sur scène, il incarne avec tendresse et humour son grand-père juif qui, à l'âge de 20 ans va quitter la Pologne pour aller vivre en Hongrie, avant de connaître la déportation.