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Le Népal a été victime ce samedi de son pire tremblement de terre en 80 ans. Le séisme a dévasté une partie de Katmandou, la capitale népalaise. Toutefois, les constructions les plus récentes ont résisté à la catastrophe, comme le souligne Le Figaro. "Quelques murs se sont effondrés, formant des tas de pierres et bloquant les ruelles. Mais rien de plus. En revanche, tous les quartiers anciens ou défavorisés ont été rasés: maisons en terre cuite, temples... Plus rien ne tient debout", a indiqué Nayan Sindhuliya, un habitant de la capitale. "Ces dernières années, le gouvernement et les ONG internationales communiquaient de plus en plus sur le sujet. Il y avait une prise de conscience du danger, mais pas de plan d'urgence", a-t-il déploré.
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"Tout le monde craint une réplique du séisme cette nuit, et personne ne veut risquer d'être écrasé dans son sommeil. Beaucoup de gens se sont réfugiés sur la pelouse de la base militaire de la ville", a expliqué Rishi Jha, un autre habitant de Katmandou. "La population a réagi dès la première secousse, se précipitant vers les bâtiments écroulés pour tenter de dégager ceux qui étaient pris dans les décombres", raconté Eloïse jha-Dussably, une habitante de la ville de Patan, proche de la capitale.
Le témoignage des réscapés de l'avalanche survenue sur l'Everest
Quelques 800 alpinistes se trouvaient sur l’Everest au moment du séisme ce samedi, d’après les estimations de l’Association d’alpinisme du Népal. Cette catastrophe aurait fait dix-huit morts et une soixantaine de blessés parmi les personnes qui se trouvaient à divers endroits de la montagne, rapporte FranceTVinfo.
George Foulsham, un des survivants, n’en revient toujours pas d’être encore en vie. "J'ai couru, couru, et la vague, semblable à un immeuble blanc de 50 étages, m'a aplati. J'ai essayé de me relever et elle m'a aplati à nouveau", raconte ce spécialiste en biologie de Singapour. "Je n’arrivais plus à respirer, je croyais être mort. Lorsque je me suis finalement relevé, je n’arrivais pas à croire que la vague était passée sur moi et que j’étais quasiment indemne", a poursuivi l’alpiniste de 38 ans. "J’ai économisé pendant des années pour l’ascension de l’Everest mais on dirait que la montagne est en train de nous dire qu’elle ne veut pas être gravie pour l’instant", a conclu George Foulsham.
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Ellen Gallant, une cardiologue américaine, est venue en aide aux blessés. "J’ai couru jusqu’à la tente et je me suis jetée par terre. Lorsque les vibrations ont enfin cessé, la tente médicale m’a demandé, ainsi qu’à un alpiniste indien, un médecin militaire, de m’occuper des personnes blessées à la tête. On a travaillé toute la nuit, on faisait des rondes, on distribuait des médicaments, on installait des intraveineuses", a déclaré l’américaine. Avant d’ajouter que quand les hélicoptères des secours sont arrivés, "on a su qu’on était sortis du bois".
Kanchaman Tamang, un cuisinier népalais employé par l’agence de trekking britannique Jagged Globe, a déclaré : "La saison est terminée, les chemins sont détruits. Je ne crois pas que je reviendrai l’année prochaine. Cette montagne, c’est trop de douleur".
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