De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Il y aura d’autres attaques. C’est en tout cas ce qu’a promis Mokhtar Belmokhtar. Lundi, le chef du groupe islamiste armé qui a revendiqué l’attaque du site gazier algérien d’In Aménas a, par la voix de son porte-parole, Joulaybib, déclaré à Paris Match que la prise d’otage organisée il y quelques jours en Algérie est "à 90% un succès, puisqu’on a pu atteindre un site stratégique protégé par 800 soldats, avec seulement 40 hommes". Revenant sur l’intervention militaire de la France au Mali, le terroriste a poursuivi en prévenant l’hebdomadaire que ce pays "de croisés et de Juifs sionistes paiera son agression contre les musulmans du nord du Mali, mais pas seulement, ses valets aussi". Fort de ses propos, il n’a pas hésité à proférer de nouvelles menaces : "J’espère que la France se rend compte qu’il va y avoir des dizaines de Mohammed Merah et de Khaled Kelkal, (ndlr : le responsable d’une série d’attentats sur le sol français dans les années 1990). L’attaque d’In Aménas n’est que le début".
Ce que voulaient vraiment les terroristes à In Aménas
Toujours d’après le porte-parole du groupe djihadiste, les autorités françaises auraient tenté de contacter son groupe pour entamer des négociations pendant la prise d’otage orchestrée sur le site gazier et ce, avant même que l’armée algérienne ne lance son assaut. Des propos que les autorités en question ont démentis. Soulignant que "l’objectif n’a jamais été de tuer ou de blesser les otages", Mokhtar Belmokhtar a précisé les intentions de son groupe lors de cette attaque. Paris Match rapporte ainsi que ce dernier avait trois demandes : "l’arrêt de l’offensive française au Mali contre les islamistes; la libération d’Omar Abdel-Rahman, dit «le cheikh aveugle», détenu aux Etats-Unis pour son rôle dans les attentats du World Trade Center de 1993; et la remise en liberté d’une scientifique pakistanaise, Afiaa Siddiqui, également incarcérée en Amérique pour terrorisme".
Selon le bilan officiel communiqué lundi par Alger, 37 étrangers de 8 nationalités différentes et un Algérien ont été tués pendant la prise d’otages. Sur les 32 assaillants, 29 ont été tués et 3 arrêtés.