Pologne : lumière sur le mystère des "vampires" enterrés

Depuis le 17ème siècle le cimetière de Drawsko compterait des "vampires" parmi les défunts. Mais qui étaient-ils réellement ? Des scientifiques se sont penchés sur la question en étudiant six des 133 cadavres du cimetière rural.

Le rituel d'inhumation se répète alors sur chaque squelette : ils sont enterrés avec une pierre dans la bouche afin de bloquer leur mâchoire et une faucille disposée au ras du cou. Le but ? empêcher ces "vampires" de revenir dans le commun des mortels. Une crainte qui alimente à cette époque les croyances au sujet de ces êtres surnaturels. Pour preuve, toute personne non baptisée, victime d'une mort atroce ou étrangère était accusée de vampirisme.

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L'analyse des six corps a révélé qu'aucun d'entre eux ne semblait présenter des signes de mort violente, selon LiveScience. L'hypothèse des immigrants a elle aussi été écartée lorque les chercheurs ont mesuré le taux de "strontium", présent dans l'émail dentaire, variable et unique selon chaque région. Une étude qui a démontré que les accusés étaient en réalité des locaux.

L'épidémie du choléra associée au surnaturel

Actuellement, l’équipe de scientifiques songe à l'épidémie foudroyante du choléra apparue au 17ème siècle en Europe de l’Est. Selon Lesley Gregoicka, de la University of South Alabama, dans une interview à l’IBTimes, "Ces maladies étaient des choses dont les gens avaient peur - particulièrement le choléra, qui pouvait vous tuer en quelques jours ou heures. Les personnes ne savaient pas que cela se transmettait par une bactérie présente dans l'eau potable contaminée. Et parce qu'ils ne pouvaient pas l'expliquer, ils ont associé le choléra au surnaturel, particulièrement aux vampires", ce qui expliquerait le triste sort réservé à ces défunts .

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