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INTERVIEW. Noëlle Châtelet, écrivaine et présidente de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), se confie le suicide de sa mère mais également sur son combat sur le droit à mourir.
© abacapress"Un bon pigeon est un pigeon mort", telle aurait pu être la devise du tueur de pigeons qui sévissait dans la ville de Metz. Un oiseau de mauvaise augure qui avait les traits du contrôleur de salubrité de la ville. Vile, c'était aussi la méthode qu'il employait pour tuer ses proies : l'étranglement à mains nues, rapporte le Républicain Lorrain. Un procédé qui a ému la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) de Moselle qui s'est plainte auprès de la mairie. D'accord pour réguler la prolifération des pigeons, l'association explique que la "méthode est barbare ! La seule méthode qui soit déontologiquement acceptable" est celle du pigeonnier.
Le système du pigeonnier consiste à attirer les couples d'oiseaux sur des niches. Ces derniers y déposent leurs œufs. Pour contrôler le nombre d'éclosions, un certain nombre seront percés. Un moyen de réguler la prolifération de ces oiseaux vivant en général entre 5 et 10 ans, qui a surtout cours en Ile-de-France. Certes le procédé est plus coûteux, "mais c'est la seule solution respectueuse des animaux" explique la LPO.
Depuis, la mairie a fait son mea culpa et assure en avoir fini avec la cruelle méthode. Sans doute premier soulagé, le tueur de pigeons en série, qui était un peu le dindon de la farce dans cette affaire : il était chargé de la tâche à lui seul. L'employé municipal peut dormir tranquille, le seul cas de vengeance connu a eu lieu en 1963. C'était au cinéma, dans "Les Oiseaux" d'Alfred Hitchcock.
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