De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Son vrai nom est "Hello Barbie". La nouvelle poupée de Mattel, qui sera commercialisée aux États-Unis d'ici la fin de l'année, crée la polémique en Allemagne. Dotée d'une reconnaissance vocale, celle-ci peut interagir avec les enfants. Une fonction qui lui vaut déjà le surnom de "Barbie Stasi" chez nos voisins d'outre-Rhin.
La Barbie-espionne
Dans un article de Slate, on apprend que la nouvelle création de Mattel est perçue d'un mauvais œil chez nos voisins allemands. En cause ? Le jouet peut converser avec les enfants grâce à une reconnaissance vocale, comme Siri chez Apple. Immédiatement, la presse allemande l'a rebaptisée "Barbie Stasi", en référence à la police politique de la République démocratique allemande (RDA), connue pour ses activités d'espionnage et de renseignement de 1950 à 1990.
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Une comparaison qui peut paraître abusive, quoique, si l'on prend en compte les explications du magazine Stern, relayées par Slate : "elle enregistre en permanence l'ensemble des sons émis dans son environnement. Si elle reconnaît que quelqu'un est en train de parler, la poupée enregistre ce qui est dit et le transmet à un serveur Mattel. La langue est analysée là-bas et une réponse adéquate est générée". Des données traitées à distance, il n'en fallait pas plus pour que la comparaison à la police de la RDA soit faite. Ce n'est pas tout, le magazine explique ensuite que "Mattel veut enregistrer le goût des enfants", dans l'optique de proposer des réponses adéquates. Seulement, la conslusion de l'hebdomadaire allemand n'est pas la même : "on imagine aisément la valeur que représente pour un fabricant de jouets une base de données utilisable qui recense les goûts des enfants".
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