De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Cette semaine, Audrey Chabot, mère de 34 ans, était jugée pour récidive présumée d'infanticide. Si l'avocat général avait requis une peine de 27 ans de prison assortie d'une période de sûreté des deux tiers, ce sont finalement 23 années de réclusion qui pèsent désormais sur elle
Le congélateur de l'horreur
En mars 2013, c'était le petit ami d'Audrey Chabot qui avait découvert les bébés dans le congélateur. Placée en garde à vue, la mère avait reconnu deux accouchements en 2011 et 2012 dont elle n'avait parlé à personne. Plus tard, la femme avait finalement avoué avoir noyé dans le bac à douche ses petits garçons nés viables.
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Récidiviste
Jugée en récidive, l'accusée avait déjà été condamnée à 15 ans de prison en 2005 pour un néonaticide, le meurtre d'un nourrisson né depuis quelques jours. Ne présentant "pas de risques de récidive", selon les psychiatres, elle avait été libérée en 2010. Ces "faits d'une violence extrême", comme l'a décrit le procureur, traduisent un profond déséquilibre. "Dès la naissance, je savais que je voulais tuer cet enfant (…) mais je voulais avoir le sentiment d'être une mère, le garder quelque temps", avait-elle déclaré en garde à vue, selon Le Progrès. Et d'ajouter : "parfois, j'ouvrais la porte du congélateur pour les toucher, leur dire que je les aimais". Une impossibilité à devenir mère qu'une experte-psychologue rapproche à la relation d'Audrey Chabot avec sa mère. "J'ai une phobie de devenir comme elle", avait déclaré l'accusée, selon Le Bien Public.
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