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"Le niveau d’imposition dans notre pays a baissé depuis le début du quinquennat", affirmait fièrement le ministre de la Santé et des solidarités, invité par Jean-Jacques Bourdin a détailler l’action du gouvernement sur le plateau de RMC et de BFMTV. Olivier Véran a donc eu l’occasion d’échanger avec l’animateur au sujet de la bonne gestion de la crise sanitaire en Hexagone, qui permet aux Françaises et aux Français de ne plus revêtir le masque à chaque fois qu’ils mettent le nez dehors. L’ancien praticien s’est notamment attardé sur le "quoi qu’il en coûte" longtemps en vigueur sur le territoire et sur le coût de telles mesures.
Faut-il craindre que les caisses de l’Etat soient désormais exsangues et que le gouvernement revienne sur ses engagements ? Olivier Véran soutient en tout cas la nécessité, tôt ou tard, d’une réforme des retraites pour garantir la pérennité du système. "Il faut présenter de manière objective la situation aux Français", insiste-t-il, d’ailleurs, non sans expliquer qu’il faut aussi la rendre "accessible", "pour éviter que tout le monde reparte dans des coups-bas politiques sans fin".
Covid-19 : après le "quoi qu’il en coûte", Emmanuel Macron va-t-il finalement augmenter les impôts ?
Rien de tout cela, cependant, ne saurait altérer les promesses du président. Loin s’en faut, assure même le ministre de la santé. "Ce qu’il faut comprendre, Jean-Jacques Bourdin, c’est qu’il y a un engagement qui a été pris par le président de la République, par le gouvernement et que je rappelle parce que les gens peuvent ne pas y croire et pourtant c’est une réalité : nous n’augmentons et n’augmenterons pas les impôts", a-t-il solennellement affirmé.
Le financement du système passera donc probablement par le recours au report de l’âge de départ...