Impôts reliquat prélèvementIllustrationIstock
Près de 10 millions de Français ont découvert sur leur dernier avis d'imposition sur le revenu que l'administration fiscale allait leur demander de régler un reliquat pour l'année 2023. Les régularisations débutent ce jeudi 26 septembre. Etes-vous concerné ?

C'est aujourd'hui jeudi 26 septembre que près de 10 millions de contribuables français vont devoir passer, ou commencer à passer à la caisse, pour régler au fisc un reliquat sur le montant de leur impôt sur le revenu 2024 pour l'année 2023.

Cette régularisation était normalement indiquée sur les avis d'imposition reçus cet été par les particuliers. Attention, il ne s'agit pas de rembourser un trop-perçu, mais un reste à charge sur les mensualités prélevées automatiquement sur les salaires, qui ont été sous-évaluées par la Direction générale des finances publiques (DGFiP) pour diverses raisons (voir plus bas).

Une régularisation due à un "changement de situation"

En effet, depuis 2019, l'impôt sur le revenu est prélevé "à la source". Son montant mensuel est calculé par l'administration en fonction du total des ressources de l'année précédente, déclaré par chaque personne ou foyer imposable au printemps.

La situation professionnelle ou personnelle pouvant changer après cette déclaration (augmentation de salaire, perte d'emploi, divorce...), le fisc ajuste alors le montant mensualisé en renseignant l'employeur à la rentrée de septembre, et calcule son manque à gagner en fonction du changement constaté, ici entre 2023 et 2024. 

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Un reliquat à payer en une ou plusieurs fois

La règle est simple : si le reliquat est égal ou inférieur à 300 euros, il a été ou sera prélevé sur votre compte en banque aujourd'hui. S'il est supérieur à cette somme, un échéancier sur quatre mois est mis en place. Après ce jeudi 26 septembre, les trois prochaines dates de débit sont déjà connues : le 25 octobre, le 25 novembre et le 27 décembre 2024.

Attention : si votre compte courant n'est pas assez approvisionné, vous risquez non seulement d'avoir à payer des frais bancaires, mais également la majoration de 10 % qu'applique toujours le fisc en cas de retard !