Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
La réforme de la taxe d’habitation (TH), lancé en 2018, se poursuit. Si jusqu’à cette date, tout occupant d’un logement principal (locataire, propriétaire ou hébergé à titre gratuit) au 1er janvier devait s’acquitter de cet impôt local, Emmanuel Macron a décidé de le supprimer, car injuste.Après un allègement de 30% en 2018, puis de 65% en 2019, la taxe d’habitation sur les résidences principales a été définitivement supprimée en 2020 pour 80% des foyers fiscaux.
Taxe d’habitation : le calendrier de sa suppression
Pour les 20% des ménages restants (correspondant aux plus aisés), le dégrèvement sera de 30% en 2021, puis de 65% en 2022.
L’exonération de la taxe d’habitation sera définitive dès 2023, sur la résidence principale. Elle restera cependant redevable par les propriétaires de logements vacants et de résidences secondaires.Le coût total de la réforme se monte à environ 23 milliards d’euros.
Voici les seuils à ne pas dépasser en 2021 pour profiter de l’exonération de 100% de la TH :
- 1 part : 27 761 €
- 1,5 part : 35 986 €
- 2 parts : 44 211 €
- 2,5 parts : 50 380 €
- 3 parts : 56 549 €
- 3,5 parts : 62 718 €
Attention toutefois, d’une année à l’autre, votre situation peut être différente. Ce n’est pas parce que vous en avez été exemptés l’an dernier, que ce sera aussi le cas cette année ou l’an prochain. En effet, si vous avez gagné davantage entre-temps, vous y serez à nouveau assujetti. Vous profiterez tout de même d’une exonération de 30% cette année (ou de 65% en 2022), comme pour les 20% des ménages les plus aisés.