Location de chambre : le loyer à ne pas dépasser pour être exonéré d’impôtsAFP
Vous avez l'habitude de louer une partie de votre résidence principale ? Vous savez alors qu'il est possible de profiter d'une exonération d'impôts. Cependant, cela ne s'applique que sous conditions. Explications.
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 Mettre à disposition une chambre, que vous n'utilisez pas  est un bon moyen d'arrondir ses fins de mois. Si vous vivez dans la capitale, sachez par exemple que les étudiants sont très souvent à la recherche d'un petit logement. Vous pouvez en plus bénéficier d'exonération sur le revenu que vous percevez grâce à cette location. 

Pour bénéficier de cette dispense de payer l'impôt, vous devez cependant respecter un certain nombre de conditions. Les autorités  fixent ainsi des plafonds concernant un loyer annuel par mètre carré. Si le loyer excède ce plafond, alors vous ne pouvez plus bénéficier de ces mesures d'exonération. 

Location de chambre : le loyer est soumis à un plafond

Comme le rapporte Capital.fr, l'administration fiscale a récemment indiqué les plafonds à respecter. Concernant l'année 2021, le loyer par mètre carré à ne pas dépasser en Ile-de-France est 191 euros. Pour les autres régions, la limite à ne pas franchir est de 141 euros par mètre carré.

Si, par exemple, vous louez une chambre de dix mètres carrés en Ile-de-France, le loyer ne pourra pas excéder les 159 euros par mois, hors-charge, soit 1 910 euros sur l'année, précise encore Capital. fr

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Si ces chiffres peuvent sembler surprenant, c'est parce qu'ils résultent d'un calcul simple : 191 (loyer théoriquement maximum par m² pour bénéficier de l'exonération d'impôts) x 10 (nombre de mètres carrés loués)/12 (nombre de mois loués). Suivez cette formule et vous obtiendrez le plafond maximal pour votre surface.

Entre 2020 et 2021, ce loyer par mètre carré, à ne pas dépasser, a augmenté de un euro que ce soit pour l'Ile-de-France ou pour les autres régions. 

Cependant, attention : la location d'une chambre et l'exonération d'impôts dont elle peut bénéficier sont soumises à d'autres conditions ! En cas de non-respect de ces mesures, vous devrez payer. Découvrez quelles sont ces modalités, dans la suite de notre article. 

Location de chambre : dans quel cas peut-on justifier d'un bail temporaire ?

Si vous voulez louer une chambre tout en bénéficiant d'une exonération d'impôts, il faut impérativement que l'espace loué constitue la résidence principale du locataire ou du sous locataire, précise le site spécialisé Pap.fr

Néanmoins, la location peut être temporaire si le locataire peut justifier d'une activité de travail saisonnier. 

Dans ce cas précis, il devra alors présenter "un contrat de travail saisonnier ou d'un contrat de travail pour lequel, dans certains secteurs d'activité, il est d'usage constant de ne pas recourir au contrat de travail à durée indéterminée en raison de la nature de l'activité exercée et du caractère par nature temporaire de ces emplois", précise le Bulletin officiel des Finances-Publiques-Impôts (BOFIP) du 24 février 2021. 

Location de chambre : le logement doit être la résidence principale du propriétaire

Pour que le propriétaire bénéficie de la dispense d'impôt, la pièce louée doit faire partie de son lieu habituel d'habitation. Autrement dit, il faut que la location de la pièce conduise à une réduction de l'espace qu'il occupe habituellement, précise Pap.fr. 

De plus, la ou les pièces louées doivent faire partie "indissociablement" de l'habitation principale. La location d'un espace indépendant de l'habitation principale ne permet donc pas l'exonération d'impôt. 

Pour conclure, Capital.fr précise que, les propriétaires de chambre d'hôtes peuvent prétendre à cette exonération à condition que le revenu total de cette activité ne dépasse pas les 760 euros par an.