Impôts sur les chiens : et si la mesure arrivait en France ? IllustrationIstock
Pour renflouer les caisses de l'État, le gouvernement Barnier pourrait-il mettre en place une taxe sur les chiens ? Une idée qui peut faire sourire, mais qui existe ailleurs, notamment en Allemagne.

Votre chien pourrait peut-être un jour rapporter gros à l'État. De l'autre côté du Rhin, en Allemagne, les propriétaires de canidés, de plus en plus nombreux, doivent mettre la main au portefeuille dans le cadre d'un impôt spécifique. Une mesure qui avait permis en 2011 d'empocher 275 millions d'euros dans le pays, puis 414 millions d'euros en 2022 : une évolution d'environ 50 % en 10 ans seulement. Combien doivent payer les propriétaires ? La France pourrait-elle voir une mesure similaire ? Voici ce que l'on sait. 

Un tarif par animal qui dépend de la municipalité

Selon le site allemand tarifcheck, le tarif de cet impôt sur les chiens dépend des communes. Par exemple, à Berlin, obtenir un chien nécessite de payer 120 euros de taxe, en plus du prix d'achat. Il faudra débourser 180 euros par chien supplémentaire. Pour les chiens considérés comme dangereux, les prix atteignent les 800 euros à Munich. À quelques exceptions près, il est possible de se faire exonérer le montant de cet impôt, notamment lorsqu'il s'agit d'un chien de thérapie, de garde ou encore d'assistance. 

En France, cela pourrait vous étonner, mais la mesure a bel et bien existé par le passé, rapporte Actu.fr. Une taxe sur les chiens a été imaginée en 1855 où "l’objectif était de décourager la possession des chiens afin de réduire le nombre d’accidents qu’ils causaient". Elle sera finalement supprimée dans les années 70, en raison "des abandons en chaîne qu'elle pouvait générer" et du secteur de l'industrie alimentaire pour chiens qui se disait défavorable à une telle mesure. 

En France, la (re)mise en place de cet impôt pourrait rapporter près d'1 milliard d'euros, confirme La Voix du Nord. Néanmoins, à l'heure actuelle, si aucun indice ne permet d'envisager le retour de cette taxe pour nos compagnons à quatre pattes, il est nécessaire de garder en tête que le nouveau gouvernement de Michel Barnier souhaite réaliser 60 milliards d'économie l'an prochain, laissant présager la mise en place de ce type d'initiative.