De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le gouvernement ne démord pas, les Français non plus. Le premier maintient mordicus que les impôts n’ont pas été augmentés depuis plusieurs années, mais dans le ressenti des Français les allègements consentis aux ménages depuis l’élection de 2017 sont passés à la trappe, avalés par l’inflation et la hausse de taxes subséquente. Ainsi aujourd’hui, 58% des Français estiment au contraire que la fiscalité s'est alourdie depuis l’entrée d’Emmanuel Macron à l'Elysée, selon un sondage Elabe réalisé pour Les Echos et l'Institut Montaigne. Une réponse qui tombe comme un couperet pour l'exécutif après les premiers avis de la taxe foncière et le prélèvement pour certains contribuables des impôts sur le revenu fin septembre. En comparaison, le taux de Français estimant souffrir d'une hausse des impôts était de 42% en mai.
Une baisse des impôts... en 2025
Dans le détail, un tiers des sondés (34%, +12 points) jugent que les impôts ont "beaucoup augmenté" depuis six ans, 24% (+4) ont le sentiment qu’ils ont "un peu augmenté" et 21% (-8%) qu’ils sont restés stables. Seuls 20% (-8%) disent qu’ils ont baissé, dont 18% "un peu" et 2% "beaucoup". L’anxiété est généralisée, et l’appréhension pour 2024, qui verra la fin du bouclier tarifaire, étreint les ménages. A quelle sauce les Français seront-ils mangés l’an prochain ?Doivent-ils s’attendre à une hausse de l’inflation liée à la fin des boucliers tarifaires, doivent-ils redouter une nouvelle hausse de la taxe foncière ? Une chose est sûre, la baisse des impôts promise par Emmanuel Macron en 2022 devra attendre des jours meilleurs : il faudra patienter jusqu’en 2025, a indiqué le ministre des Finances Bruno Le Maire, qui promet de réduire la facture des ménages de 2 milliards d’euros à cette date. UFC Que choisir fait le bilan anticipé des charges qui incomberont aux ménages l’an prochain.