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Malgré une baisse relative du nombre de cas, le surendettement est encore un phénomène très présent en France. Dans la catégorie des 18-25 ans et des 25-32 ans, une légère hausse du nombre de dépôts de dossiers de surendettement a d’ailleurs été soulignée en février 2022 par le directeur des particuliers de la Banque de France Marc Béguery auprès de nos confrères d’Ouest France. En moyenne, on compte à ce jour 225 dépôts de dossiers pour 100 000 habitants à travers tout l’Hexagone.
Depuis 2015, on assiste à une tendance générale à la baisse du nombre de dépôts de dossiers pour surendettement. Cette tendance a, contre toute attente, remarquablement bien résisté à la crise sanitaire. En effet, en 2021 on enregistrait une baisse de 15% du nombre de dossiers par rapport à 2019, ou l’avant-Covid. La CGT souligne cependant que la baisse du nombre de dépôts de dossiers n’est pas systématiquement synonyme d’une amélioration de la situation dans les faits : les difficultés de constitution des dits dossiers ont également leur rôle à jouer. Elles seraient liées à un manque de communication de la Banque de France à ce sujet.
Dispositif "Aide-budget" : une phase de test suivie d’un éventuel élargissement à l’échelle nationale
En 2022, la baisse est moins marquée mais néanmoins présente : le nombre de dossiers déposés a diminué de près de 7% en 2022. Le lundi 27 février, l’exécutif a annoncé le début de la phase de test d’un dispositif visant à prévenir les cas de surendettement, appelé "Aide-budget". Ce dispositif se baserait sur les données récoltées par les fournisseurs d’énergie, les bailleurs sociaux et les Points conseil budget.
A partir de deux factures impayées s’enclencherait un processus d’encadrement des personnes à risque. Les personnes en question recevraient dans un premier temps une lettre stipulant en détail toutes les aides auxquelles elles auraient droit. Ensuite, si la situation ne s’améliore pas, des solutions seraient proposées par leur bailleur social, leur fournisseur d’énergie ou encore, dans les cas les plus graves, par un Point conseil budget. Les Points en question disposeraient d’un budget élargi de 45 000 euros, contre 15 000 euros aujourd’hui.
Retrouvez ci-dessous les 11 départements dans lesquels le dispositif "Aide-budget" sera testé un an durant.