De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Entre 2009 et 2012, la progression des tarifs pour les véhicules légers a été "particulièrement importante", a rapporté la Cour des Comptes notant que cette hausse est bien "supérieure à l’inflation", évaluée à 1,6% par an. Les Sages de la rue Cambon ont ainsi épinglé les sociétés autoroutières pour ces augmentations abusives des prix aux péages, évoquant des tarifs "contestables".
Des sociétés d’exploitations bénéficiaires
En 2011, ces grandes entreprises ont engrangé 7,6 milliards d’euros de péages (dont 4,28 milliards d'euros pour Vinci ; 1,96 milliard d'euro pour APRR et 1,38 milliard d'euro pour la Sanef). "Les hausses ont été telles qu’en 2012, alors que le trafic a chuté fortement, le chiffre d’affaires péages s’est légèrement accru pour ASF, Escota, APRR et Area", rapporte la Cour des Comptes. Si les tarifs augmentent régulièrement, c’est en raison des négociations de tarifs entre le gouvernement et les sociétés d’exploitations des autoroutes. Ces revalorisations des prix s’effectuent en fonction des investissements réalisés par l’entreprise. Si cette dernière a réalisé un investissement, une augmentation des prix est dès lors justifiée.
La Cour des Comptes préconise ainsi dans son rapport la mise en place d’un plafonnement des prix aux péages afin de "privilégier désormais l’intérêt des utilisateurs et, à terme, l’Etat" qui doit reprendre la main lors des négociations à venir.