Robert Hossein

Acteur, réalisateur et metteur en scène hors pair, Robert Hossein est né le 30 décembre 1927. S’il grandit dans un univers plutôt musical – son père est compositeur, sa mère pianiste – c’est le théâtre qui l’attire. Robert Hossein prend donc très tôt des cours d’art dramatique sous la direction des plus grands (René Simon, Tania Balachova ou encore Jean Marchat) et démarre sa carrière sur les planches.

A 19 ans, il rencontre le succès avec la pièce Les Voyous et se tourne rapidement vers la mise en scène avec Docteur Jekyll et Mister Hyde ou encore L’Homme traqué. Côté cinéma, il y fait quelques apparitions, comme dans Le diable boiteux en 1948, avant de se faire remarquer avec Du rififi chez les hommes. Après Crime et châtiments, il partage l’affiche avec les stars du septième art, Brigitte Bardot dans Le repos du guerrier ou Sophia Loren dans Madame Sans-Gêne.

En 1955, Robert Hossein signe son premier film, Les salauds vont en enfer, puis réalise Pardonnez nos offenses ou Toi le venin. L’acteur s’illustre ensuite dans Angélique marquise des anges, avant de retourner à la réalisation pour Une corde, un colt. La mort d’un tueur, Sait-on jamais ?, Le Vice et la vertu, Barbarella… Robert Hossein décide ensuite de se consacrer au théâtre et quitte Paris pour prendre la direction du Théâtre populaire de Reims en 1970. Enchainant les succès, il s’attache aussi à rendre cet art qu’il aime tant plus accessible au public.

En 1982, il signe une nouvelle version des Misérables, tourne également Les uns et les autres de Lelouch. Dans les années 90, on le voit notamment dans L’Affaire, Vénus Beauté (Institut). Depuis 2000, l’acteur dirige le Théâtre Marigny. En 2004, il est à l’affiche de San Antonio, puis Petits meurtres en famille, La disparue de Deauville ou encore Un homme et son chien.

Côté vie privée, Robert Hossein s’est marié une première fois à l’actrice Marina Vlady, puis à Caroline Eliacheff, avant d’épouser Candice Patou. Il meurt le 31 décembre 2020 à 93 ans en Meurthe-et-Moselle.